Lafemme est le pilier et la lampe Ă huile de la maison. Une maison sans femme nâest quâune chambre Ă coucher. proviennent tous de toi. Tu es le poil nasal et le furoncle frontal du chef. Câest toi qui consoles et entretiens lâestomac des enfants. Tu es la parure et le miroir de lâhomme. Tu es lâaiguille de la parentĂ©.
PoĂšmes choisis AdĂ©laĂŻde DufrĂ©noy 1765-1825 Marceline Desbordes-Valmore 1786-1859 George Sand 1804-1876 Ondine Valmore 1821-1853 Louise Ackermann 1871-1945 Anna de Noailles 1876-1933 CĂ©cile Sauvage 1883-1927 Esther Granek 1927-2016 Essence Droit d'utiliser Ă des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'Ćuvre. Pour cela, vous devez la crĂ©diter, intĂ©grer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont Ă©tĂ© effectuĂ©es. Les nouvelles Ćuvres créées Ă partir de celle-ci seront sous les mĂȘmes conditions. La jalousie Dernier trĂ©sor dâune amie, Toi dont les chastes amours Aux jours sombres de ma vie Font succĂ©der de beaux jours, Ah ! Pardonne Ă ma tendresse Le caprice et le soupçon ; Quand on aime avec ivresse On perd souvent la raison. Je sais que ton Ăąme pure MĂ©prise un art imposteur, Que je te fais une injure En soupçonnant ta candeur. Jâabhorre la jalousie, Qui mâatteint de son poison ; Mais je tâaime Ă la folie ; Je perds souvent la raison. Ă mes injustes alarmes Loin dâopposer des froideurs, Lorsque tu verras mes larmes Presse ton cĆur sur mon cĆur ; Quâun regard, un doux sourire, Bannissent mon noir soupçon ; Montre-moi plus de dĂ©lire, Et jâaurai plus de raison. â AdĂ©laĂŻde DufrĂ©noy 1765-1825 ElĂ©gies, suivies de poĂ©sies diverses La couronne effeuillĂ©e J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillĂ©e Au jardin de mon pĂšre oĂč revit toute fleur ; J'y rĂ©pandrai longtemps mon Ăąme agenouillĂ©e Mon pĂšre a des secrets pour vaincre la douleur. J'irai, j'irai lui dire, au moins avec mes larmes Regardez, j'ai souffert ...» il me regardera, Et sous mes jours changĂ©s, sous ms pĂąleurs sans charmes, Parce qu'il est mon pĂšre il me reconnaĂźtra. Il dira C'est donc vous, chĂšre Ăąme dĂ©solĂ©e La terre manque-t-elle Ă vos pas Ă©garĂ©s ? ChĂšre Ăąme, je suis Dieu ne soyez plus troublĂ©e ; Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! » Ă clĂ©mence ! ĂŽ douceur ! ĂŽ saint refuge ! ĂŽ pĂšre ! Votre enfant qui pleurait vous l'avez entendu ! Je vous obtiens dĂ©jĂ puisque je vous espĂšre Et que vous possĂ©dez tout ce que j'ai perdu. Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ; Ce crime de la terre au ciel est pardonnĂ©. Vous ne maudirez pas votre enfant infidĂšle, Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donnĂ©. â Marceline Desbordes-Valmore 1786-1859 PoĂ©sies inĂ©dites Lâoreiller dâun enfant Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tĂȘte, Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempĂȘte, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup, beaucoup dâenfants, pauvres et nus, sans mĂšre, Sans maison, nâont jamais dâoreiller pour dormir ; Ils ont toujours sommeil, ĂŽ destinĂ©e amĂšre ! Maman ! douce maman ! cela me fait gĂ©mir ⊠â Marceline Desbordes-Valmore 1786-1859 PoĂ©sies inĂ©dites Ă Aurore La nature est tout ce quâon voit, Tout ce quâon veut, tout ce quâon aime. Tout ce quâon sait, tout ce quâon croit, Tout ce que lâon sent en soi-mĂȘme. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne Ă celui qui lâaime, Elle est juste quand on y croit Et quâon la respecte en soi-mĂȘme. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle tâaime. La vĂ©ritĂ© câest ce quâon croit En la nature câest toi-mĂȘme. â George Sand 1804-1876 Contes dâune grandâmĂšre vol. 1 1873 Correspondance Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir ainsi vous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l'affection la plus profonde, comme la plus Ă©troite amitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pouse dont vous puissiez rĂȘver. Puisque votre Ăąme est libre, pensez que l'abandon oĂč je vis est bien long, bien dur et souvent bien insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourez bien vite et venez me le faire oublier. Ă vous je veux me sou- mettre entiĂšrement. Votre poupĂ©e Correspondance de George Sand Ă Alfred de Musset. Conseil de lecture Lire une ligne sur deux * * * D'Alfred de Musset Ă George Sand. Quand je mets Ă vos pieds un Ă©ternel hommage, Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturĂ© les sentiments d'un coeur Que pour vous adorer forma le crĂ©ateur. Je vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remĂšde apporter Ă mes maux. * * * De George Sand Ă Alfred de Musset. Cette insigne faveur que votre coeur rĂ©clame Nuit Ă ma renommĂ©e et rĂ©pugne Ă mon Ăąme. â George Sand 1804-1876 Correspondance La voix Cher ami, La neige au loin couvre la terre nue ; Les bois dĂ©serts Ă©tendent vers la nue Leurs grands rameaux qui, noirs et sĂ©parĂ©s, D'aucune feuille encor ne sont parĂ©s ; La sĂšve dort et le bourgeon sans force Est pour longtemps engourdi sous l'Ă©corce ; L'ouragan souffle en proclamant l'hiver Qui vient glacer l'horizon dĂ©couvert. Mais j'ai frĂ©mi sous d'invisibles flammes Voix du printemps qui remuez les Ăąmes, Quand tout est froid et mort autour de nous, Voix du printemps, ĂŽ voix, d'oĂč venez-vous ?... â Ondine Valmore 1821-1853 - Adieu Ă la poĂ©sie Mes pleurs sont Ă moi, nul au monde Ne les a comptĂ©s ni reçus, Pas un oeil Ă©tranger qui sonde Les dĂ©sespoirs que jâai conçus. LâĂȘtre qui souffre est un mystĂšre Parmi ses frĂšres ici-bas ; Il faut quâil aille solitaire Sâasseoir aux portes du trĂ©pas. Jâirai seule et brisant ma lyre, Souffrant mes maux sans les chanter ; Car je sentirais Ă les dire Plus de douleur quâĂ les porter. â Louise Ackermann 1871-1945 Paris, 1835 Lâautomne Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a lâair sĂ©vĂšre, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. Comme toutes les voix de lâĂ©tĂ© se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que lâeau mĂȘme a froid. Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oĂč les oiseaux sâenvolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les Ă©tangs demain. Le silence est lĂ©ger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flĂ»te, Et puis tout redevient encor silencieux, Et lâAmour qui jouait sous la bontĂ© des cieux Sâen revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison quâil va transfigurer Tressaille et sâattendrit de le sentir entrer. â Anna de Noailles 1876-1933 Le coeur innombrable Je me souviens de mon enfance Je me souviens de mon enfance Et du silence oĂč jâavais froid ; Jâai tant senti peser sur moi Le regard de lâindiffĂ©rence. Ă jeunesse, je te revois Toute petite et repliĂ©e, Assise et recueillant les voix De ton Ăąme presque oubliĂ©e. â CĂ©cile Sauvage 1883-1927 MĂ©lancolie Je ne peux rien retenir Je ne peux rien retenir, Ni la lune ni la brise, Ni la couleur rose et grise Dâun Ă©tang plein de dormir ; Ni lâamitiĂ© ni ma vie, Ombre fuyante et pĂąlie Dont je perds le souvenir. â CĂ©cile Sauvage 1883-1927 FumĂ©es Contradictions Ils cohabitent en moi. Se battent sans quâon le voie Le passĂ© le prĂ©sent Le futur et maintenant Lâillusion et le vrai Le maussade et le gai La bĂȘtise la raison Et les oui et les non Lâamour de ma personne Les dĂ©goĂ»ts quâelle me donne Les façades quâon se fait Et ce qui derriĂšre est Et les peurs quâon avale Les courages quâon Ă©tale Les envies de dire zut Et les besoins de lutte Et lâhumain et la bĂȘte Et le ventre et la tĂȘte Les sens et la vertu Le cachĂ© et le nu Lâaimable et le sĂ©vĂšre Le prude et le vulgaire Le parleur le taiseux Le brave et le peureux Et le fier et le veule⊠Pour tout ça je suis seul. â Esther Granek 1927-2016 Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon Toi Toi câest un mot Toi câest une voix Toi câest tes yeux et câest ma joie Toi câest si beau Toi câest pour moi Toi câest bien lĂ et je nây crois Toi câest soleil Toi câest printemps Toi câest merveille de chaque instant Toi câest prĂ©sent Toi câest bonheur Toi câest arc-en-ciel dans mon coeur Toi câest distant⊠Toi câest changeant⊠Toi câest rĂȘvant et esquivant⊠Toi câest pensant⊠Toi câest taisant⊠Toi câest tristesse qui me prend⊠Toi câest fini. Fini ? Pourquoi ? Toi câest le vide dans mes bras⊠Toi câest mon soleil qui sâen va⊠Et moi, je reste, pleurant tout bas. â Esther Granek 1927-2016 Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon Une histoire Et câest au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et câest au fil de nos dĂ©sirs quâil se multiplia par mille. Ătait-ce au fil de mes espoirs quâen araignĂ©e tu fis ta toile ? Car câest au fil de tes dĂ©parts quâau piĂšge je fus lâanimal⊠alors quâau fil de ton plaisir se brisera⊠le dernier fil. â Esther Granek 1927-2016 Je cours aprĂšs mon ombre Vacances TiĂšde est le vent Chaud est le temps FraĂźche est ta peau Doux, le moment Blanc est le pain Bleu est le ciel Rouge est le vin Dâor est le miel Odeurs de mer Embruns, senteurs Parfums de terre Dâalgues, de fleurs Gai est ton rire Plaisant ton teint Bons, les chemins Pour nous conduire LumiĂšre sans voile Jours Ă chanter Millions dâĂ©toiles Nuits Ă danser LĂ©gers, nos dires Claires, nos voix Lourd, le dĂ©sir Pesants, nos bras TiĂšde est le vent Chaud est le temps FraĂźche est ta peau Doux le moment Doux le moment⊠Doux le moment⊠â Esther Granek 1927-2016 Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon Fleur bleue Aux idĂ©es noires Mais la main verte Passe ses nuits blanches Ă jardiner sa matiĂšre grise Pour voir Ă©clore la vie en rose â Essence PoĂšme de Twitter Ăcrire n'est pas qu'Ă©crire C'est d'abord l'idĂ©e investie Qui surgit InopinĂ©ment Magique Sur le papier, elle s'exprime Et lĂ s'impriment sentiments, DĂ©sirs RĂȘves Une vie L'Ăąme Ă nu Des flammes entre les doigts ... Ensuite Lire n'est pas que lire â Essence PoĂšme de Twitter Atteignant la saison de leur majoritĂ© Les feuilles Pudiques Rougissent Ă l'idĂ©e de devoir DĂ©shabiller Un arbre Pour leur premiĂšre fois Automne âEssence - Sous son autre pseudo Neige PoĂšme de Twitter
Tues belle et fascinante comme un bois de palmier qui ondule sous le ciel limpide et bleu. Tu es belle et tu enchantes comme une source claire qui court entre les rochers. Tu es belle et gracieuse comme la lune qui avance dans le ciel lavĂ© par la tornade. Tu es belle et splendide comme une flamme majestueuse qui sâĂ©lĂšve dans la nuit de la
DĂ©couvrez10 poĂšmes issus de recueils, romans et autres oeuvres littĂ©raires, Ă rĂ©citer devant votre partenaire ou Ă rĂ©diger sur une lettre que vous lui remettrez en mĂȘme temps que la bague, pour la plus belle des demandes en mariage ! 1. Aime-moi dâamour - François-Marie Robert-Dutertre.
Surmonterl'ignorance par les proverbes et dictons, c'est déjà faire bien et changer de vie. Les meilleurs professeurs d'Espagnol disponibles. C'est parti. 1. Citation en espagnol : une des plus belles phrases de Miguel de Cervantes. « La pluma es la lengua del alma.
Onest lâhomme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche dâoublier le bas, la fin, lâĂ©cueil, La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ; Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ;
Laplus perdue de toutes les journĂ©es est celle oĂč l'on n'a pas ri. Un femme qui rit, c'est la plus belle musique du monde. On n'est jamais complĂštement habillĂ© tant qu'on ne porte pas le sourire. Entre amis, il est beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore. Le sourire est Ă la vie comme la
Laplus belle des femmes, La plus aimante, La plus douce, La seule, lâunique. Parfois, quand je suis prĂšs de toi, Je me sens comme Juliette prĂšs de son RomĂ©o. Bref, pour dĂ©crire mon amour, Je pourrais te dire tous les mots du monde. Mon cĆur, Tu mâas redonnĂ© le goĂ»t Ă la vie. Tu mâas rendu plus forte et confiante. Tes mots dâamour,
kf4GuoE. l9pkugeyhr.pages.dev/270l9pkugeyhr.pages.dev/154l9pkugeyhr.pages.dev/15l9pkugeyhr.pages.dev/131l9pkugeyhr.pages.dev/56l9pkugeyhr.pages.dev/49l9pkugeyhr.pages.dev/255l9pkugeyhr.pages.dev/10l9pkugeyhr.pages.dev/233
tu es la plus belle femme du monde poĂšme