Ainsion choisit d’ĂȘtre celui que l’on est au sens oĂč notre identitĂ© se constitue par des choix issus de notre raison au cƓur de notre essence. Mais ici ce que l’on est se ramĂšne Ă  la
13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 1855 Tous les hommes souhaitent ĂȘtre libres. Du moins peut-on constater, au cours de l’histoire, la permanence d’une telle aspiration. Mais qu’est-ce exactement que cette libertĂ© ? Nous avons l’impression d’ĂȘtre libres lorsque nous n’éprouvons aucune contrainte, lorsque nous parvenons Ă  accomplir ce que nous voulons, ce que nous dĂ©sirons. Mais dĂ©jĂ  un doute survient nous pouvons Ă©prouver un dĂ©sir et agir selon ce dĂ©sir sans rencontrer d’obstacle extĂ©rieur, puis rĂ©aliser aprĂšs coup que ce dĂ©sir s’est imposĂ© Ă  nous, qu’il a nous conduit Ă  un comportement que nous n’avons pas vraiment voulu. Ce genre d’expĂ©riences nous conduit Ă  mieux dĂ©finir la libertĂ© elle rĂ©siderait plutĂŽt dans le pouvoir de choisir, dans notre capacitĂ© d’ĂȘtre l’auteur conscient et volontaire de nos actes, sans nous laisser pousser par des Ă©tats Ă©motionnels. Mais cela suffit-il Ă  dĂ©finir la libertĂ© ? Sommes-nous d’ailleurs capables d’un tel pouvoir, que l’on appelle traditionnellement le libre arbitre ? Si nous considĂ©rons notre capacitĂ© de rĂ©flexion, nous sommes enclins Ă  rĂ©pondre positivement Ă  cette derniĂšre question. Mais la rĂ©flexion ne peut-elle ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par des facteurs qui la poussent vers telle dĂ©cision ? Ne faut-il pas, d’autre part, tenir compte des rĂ©alitĂ©s extĂ©rieures afin de donner Ă  la notion de libertĂ© un rĂ©el contenu ? Il semble tout d’abord Ă©vident que nous possĂ©dions ce pouvoir de choisir qui paraĂźt ĂȘtre une dĂ©finition suffisante de la libertĂ©. En effet, Ă  la diffĂ©rence des autres animaux en mettant Ă  part le cas des singes les plus proches de l’ĂȘtre humain, l’homme possĂšde non seulement une conscience immĂ©diate mais aussi une conscience rĂ©flĂ©chie. Comment diffĂ©rencier ces deux formes de conscience ? La conscience immĂ©diate regroupe l’ensemble des Ă©tats psychiques qui s’imposent spontanĂ©ment Ă  nous les sensations et les Ă©motions. Lorsque nous avons les yeux ouverts, nous avons des sensations visuelles, que nous le voulions ou non. De mĂȘme, nous sommes toujours dans un certain Ă©tat affectif nous sommes plus ou moins en forme, nous ressentons des Ă©motions joie, colĂšre, tristesse
, nous Ă©prouvons des dĂ©sirs faim, soif, repos
. Il semble difficile de dĂ©nier aux animaux, du moins Ă  bon nombre d’entre eux, des Ă©tats affectifs comparables. Mais alors que les animaux sont entraĂźnĂ©s par leurs Ă©tats affectifs, notamment les Ă©motions et les dĂ©sirs, l’homme est capable de prendre du recul par rapport Ă  ceux-ci. Il ne se contente pas de vivre immĂ©diatement ses affects, il en prend conscience, il les juge, il peut s’opposer Ă©ventuellement Ă  eux. C’est ce l’on peut appeler la conscience rĂ©flĂ©chie ou rĂ©flexive. La rĂ©flexion permet aussi de prendre conscience de soi-mĂȘme au lieu d’ĂȘtre simplement un flux de sensations et d’émotions. C’est ainsi que le bĂ©bĂ© humain devient capable, vers18 mois de reconnaĂźtre son image dans le miroir. Plus tard, vers l’ñge de trois ans, l’enfant utilisera pour la premiĂšre fois le pronom personnel je ». C’est cette rĂ©flexion qui rend possible, avec la conscience de soi, la libertĂ©. Car comment parler de libertĂ© lĂ  oĂč n’existe qu’un enchaĂźnement nĂ©cessaire ? L’animal reçoit des sensations, ces sensations dĂ©clenchent des dĂ©sirs qui sont biologiquement inscrits dans sa nature, et enfin ces dĂ©sirs dĂ©bouchent sur des comportements prĂ©cis. C’est ce que l’on appelle, en utilisant ce terme dans le sens strict que lui donnent les biologistes, des instincts. L’animal n’est pas libre d’adopter tel ou tel comportement, il est contraint de suivre son instinct. L’homme, au contraire, peut interposer entre le dĂ©sir et le comportement un acte de rĂ©flexion. Il se rend compte de la situation, du dĂ©sir qui le pousse, et il peut arrĂȘter ou laisser passer le comportement qui tendait Ă  suivre. Parfois il est mĂȘme devant des situations qui ne s’accompagnent d’aucune tendance Ă  un comportement bien prĂ©cis comment choisir sa profession, ou le meilleur chemin pour se rendre Ă  tel endroit, ou la meilleure mĂ©thode pour rĂ©soudre un problĂšme scientifique. Dans tous ces cas, la rĂ©flexion intervient, ou peut intervenir. Nous disons peut intervenir » car nous voulons rĂ©pondre par avance Ă  une objection possible. On nous dira en effet que trĂšs souvent, la rĂ©flexion n’intervient pas et que, de fait, nous ne rĂ©flĂ©chissons pas. En admettant donc que la libertĂ© consiste dans la capacitĂ© de rĂ©flĂ©chir et donc d’avoir une possibilitĂ© de choix, il faudrait admettre que nous ne soyons libres que par intermittence, lorsque nous rĂ©flĂ©chissons. De lĂ  Ă  estimer que ce pouvoir de rĂ©flexion n’intervient que de façon alĂ©atoire et finalement involontaire, il n’y a pas loin. Mais il est facile de voir que cette objection ne tient pas vraiment. Car mĂȘme si nous n’avons pas rĂ©flĂ©chi, nous Ă©tions libres de rĂ©flĂ©chir ou pas. Nous aurions pu rĂ©flĂ©chir. Sinon, il faudrait dire que nous ne sommes responsables que des comportements pour lesquels nous avons pris un temps de rĂ©flexion. Or il y aurait lĂ  un alibi un peu facile pour tenter d’excuser nombre de nos actes. Il suffirait de dire que nous n’avons pas rĂ©flĂ©chi ». Mais comme le montre trĂšs bien Saint Thomas d’Aquin dans sa Somme thĂ©ologique », nous sommes libres dans la mesure ou notre comportement n’était pas absolument nĂ©cessaire, dans la mesure donc oĂč nous avions le choix de faire ou de ne pas faire. La preuve en est que nous considĂ©rons communĂ©ment le comportement humain comme susceptible de varier selon les conseils, les menaces, les encouragements et les rĂ©compenses que les sujets reçoivent. S’il peut varier, c’est qu’il n’est pas strictement nĂ©cessaire. S’il n’est pas nĂ©cessaire c’est qu’il peut s’orienter de façon diffĂ©rente. Ces diffĂ©rentes façons de s’orienter, c’est ce que l’on appelle des choix. Si donc nous n’exerçons pas notre pouvoir de choisir, si nous nous laissons emporter par l’état affectif du moment, nous sommes tout de mĂȘme responsables de nos agissements car nous avions le choix entre rĂ©flĂ©chir et ne pas rĂ©flĂ©chir. Certes ce pouvoir de rĂ©flexion a besoin d’ĂȘtre cultivĂ© pour pouvoir s’exercer pleinement. D’abord dans la petite enfance, par l’habitude que prend l’enfant d’opposer Ă  ses impulsions, qui ne sont pas toutes positives, la crainte qu’il Ă©prouve de la dĂ©sapprobation de ses parents. C’est grĂące d’abord Ă  cette volontĂ© des parents que l’enfant pourra s’opposer au pouvoir de ces Ă©tats affectifs et ainsi acquĂ©rir la possibilitĂ© de choisir. Faute de cette Ă©ducation, il ne dĂ©veloppera pas sa capacitĂ© de rĂ©flexion et donc sa libertĂ©. Mais ce dĂ©veloppement doit se poursuivre toute la vie car la dignitĂ© de l’homme rĂ©side dans l’effort constant qu’il doit faire pour assumer le plus pleinement possible sa libertĂ©. On doit cependant concĂ©der que le choix est parfois impossible, non pour des raisons extĂ©rieures, ce que nous examinerons plus bas, mais pour des raisons intĂ©rieures. C’est ce que l’on appelle couramment la folie. Le fou, l’aliĂ©nĂ© celui qui ne s’appartient plus, c’est celui qui n’a plus le choix. Il ne rĂ©alise plus, comme on dit, sa conscience rĂ©flĂ©chie ne fonctionne plus, ou bien elle fonctionne de façon totalement unilatĂ©rale, sans pouvoir se rendre compte de la situation rĂ©elle. Notons d’ailleurs que notre conception contemporaine de la justice admet que dans ce cas Ă  condition bien sĂ»r qu’il soit dĂ»ment constatĂ© par des personnes compĂ©tentes, il n’y a mĂȘme pas lieu de juger les actes criminels qui pourraient en dĂ©couler. On ne juge pas quelqu’un qui n’avait pas le choix, qui ne pouvait agir autrement. C’est donc bien la preuve que nous considĂ©rons que la responsabilitĂ© suppose la libertĂ© et que celle-ci rĂ©side dans la capacitĂ© de choisir. Etre responsable, c’est d’ailleurs ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre Ă  des questions portant sur notre comportement, ĂȘtre capable de justifier ses choix. On doit aussi admettre, dans la ligne de notre propos prĂ©cĂ©dent, que la libertĂ© comporte des degrĂ©s. Un Ă©tat Ă©motionnel intense et imprĂ©visible une colĂšre soudaine par exemple peut affaiblir notre capacitĂ© de choix. Nous sommes alors moins libres que ce que nous aurions Ă©tĂ© si nous avions eu le temps de calmer notre humeur et de peser toutes les consĂ©quences de nos actes. C’est pourquoi la conception de la justice qui prĂ©vaut aujourd’hui fait la diffĂ©rence entre l’acte dĂ©lictueux commis dans un moment d’excitation et celui qui suppose une longue prĂ©paration. La responsabilitĂ© pĂ©nale est proportionnĂ©e Ă  la capacitĂ© effective de rĂ©flexion. Il paraĂźt donc acquis que nous possĂ©dons cette capacitĂ© et que celle-ci s’identifie Ă  la libertĂ© elle-mĂȘme. Mais nous avons laissĂ© pour l’instant de cĂŽtĂ© des objections qui pourraient nous amener Ă  reconsidĂ©rer notre argumentation. Tout d’abord, suffit-il d’avoir le choix pour ĂȘtre libre ? Ne faut-il pas faire intervenir des conditions extĂ©rieures ? Admettons que je sois devant une situation bien prĂ©cise et que je n’ai le choix qu’entre deux possibilitĂ©s, A et B, alors que mon dĂ©sir premier me portait plutĂŽt vers une option, appelons-lĂ  C, qui se trouve exclue des choix possibles. La vĂ©ritable libertĂ© ne consisterait-elle pas plutĂŽt Ă  pouvoir choisir l’impossible ? Cette question n’est pas seulement thĂ©orique, elle a des rĂ©percussions Ă©minemment pratiques. Mettons que je sois dans un pays oĂč la libertĂ© d’expression n’existe pas. L’Etat interdit la diffusion d’idĂ©es critiques. Il y a nĂ©anmoins deux journaux autorisĂ©s Ă  paraĂźtre mais tous les deux contiennent Ă  peu prĂšs les mĂȘmes opinions. Faut-il que je me considĂšre comme libre parce que j’ai le choix entre deux journaux ou que j’estime que la vĂ©ritable libertĂ© serait de pouvoir lire un journal d’opposition ? Dans un cas, je me considĂšre comme libre et je me contente de mon sort ; dans l’autre, j’éprouve la contrainte de la censure et je peux faire le projet d’y mettre fin. On pourrait multiplier les exemples mais l’essentiel est de comprendre que ce que nous demandons Ă  la notion de libertĂ©, c’est d’inclure, en plus de la capacitĂ© de choisir, qui est inscrite dans notre subjectivitĂ©, l’existence rĂ©elle d’un certain nombre de possibilitĂ©s. Sans cela nous aurions l’impression d’un choix forcĂ© », qui ne prend pas en compte notre vĂ©ritable aspiration. Ensuite, nous avons dit que le choix supposait que diffĂ©rentes options soient envisageables, qu’aucune ne soit nĂ©cessaire. Mais cela ne heurte-t-il pas le principe du dĂ©terminisme ? Rappelons que ce principe Ă©nonce que tout Ă©vĂ©nement a une cause et que rien n’existe sans avoir Ă©tĂ© provoquĂ© par l’ensemble de ce qui prĂ©cĂšde. Ce principe est l’application du principe de raison rien ne se produit sans raison, c’est-Ă -dire sans que des causes bien prĂ©cises ne soient rĂ©unies. Si nous appliquons ce principe aux comportements humains, nous devons reconnaĂźtre qu’un choix ne peut jamais ĂȘtre arbitraire, il est le rĂ©sultat de ce qui prĂ©cĂšde. Mais qu’est-ce qui prĂ©cĂšde ici ? L’état de l’individu tel qu’il rĂ©sulte de l’interaction entre les Ă©vĂ©nements qu’il a vĂ©cus et sa nature propre. Comment nier que ce que nous sommes, notre tempĂ©rament , nos capacitĂ©s intellectuelles et psychologiques, et ce que nous avons accumulĂ© comme expĂ©riences, mĂȘme sous une forme inconsciente habitudes, prĂ©jugĂ©s
, ne conditionnent nos choix ? La preuve en est d’ailleurs que lorsque nous avons Ă  prĂ©voir le comportement de quelqu’un que nous connaissons bien, nous n’avons pas de peine Ă  savoir que dans telles circonstances, il agira de telle façon. Et si nous trompons, nous ne mettons pas en cause notre conviction que ce comportement Ă©tait prĂ©visible, nous pensons plutĂŽt qu’un Ă©lĂ©ment qui aurait pu nous permettre de le prĂ©voir nous a Ă©chappĂ©. Mais si le choix est toujours dĂ©terminĂ©, la libertĂ© ne paraĂźt pas pouvoir ĂȘtre dĂ©finie par la possibilitĂ© de choisir. Ou bien la libertĂ© n’est qu’une illusion ou bien il faut la dĂ©finir simplement comme la possibilitĂ© de rĂ©aliser certaines de nos dĂ©cisions. Dans ce dernier cas, elle se rĂ©duirait Ă  l’absence relative d’obstacles extĂ©rieurs. Je serais libre lorsque rien d’extĂ©rieur ne viendrait empĂȘcher la rĂ©alisation de ma volontĂ©, mĂȘme si celle-ci est dĂ©terminĂ©e Ă  ĂȘtre ce qu’elle est par tout un ensemble de conditions. Ces deux objections semblent renverser notre rĂ©ponse initiale. Il faudrait dĂ©finir la libertĂ©, si toutefois nous tenons Ă  conserver ce terme, comme la rencontre entre notre volontĂ©, ou nos dĂ©sirs, et une situation extĂ©rieure favorable. Comme nous ne choisissons ni nos dĂ©sirs ni l’ensemble des situations extĂ©rieures, la libertĂ© n’aurait rien Ă  faire avec le choix sinon de façon tout Ă  fait illusoire nous croyons choisir, mais ce choix n’en est pas vraiment un. Lorsque nous Ă©prouvons un sentiment de libertĂ©, nous ne faisons que vivre la conjonction entre ce que nous voulons » ce qui est en rĂ©alitĂ© dĂ©terminĂ© par notre nature et notre passĂ© et l’état du monde extĂ©rieur Ă  un moment donnĂ© lui-mĂȘme dĂ©terminĂ© par son propre fonctionnement. Peut-ĂȘtre mĂȘme ce choix est-il d’autant plus illusoire que nous intĂ©grons plus ou moins inconsciemment les diffĂ©rentes possibilitĂ©s rĂ©elles et que nous filtrons nos dĂ©sirs en fonction de ce que nous avons admis comme possible. Ainsi nous croyons avoir choisi telle profession et si nous parvenons Ă  notre objectif, nous pensons que nous avons Ă©tĂ© libres. Mais l’objectif lui-mĂȘme, d'oĂč vient-il ? Cette objection nous amĂšne Ă  reprendre notre examen si nous voulons maintenir notre hypothĂšse initiale et dĂ©finir la libertĂ© par le pouvoir de choisir, il nous faut rĂ©futer le dĂ©terminisme en tant que celui-ci s’appliquerait aux comportements humains et inclurait la rĂ©flexion elle-mĂȘme. Or nous avons vu que pour appliquer le dĂ©terminisme aux comportements humains, il fallait faire deux suppositions d’abord que nous avions une nature bien prĂ©cise, ensuite que cette nature subit l’influence des Ă©vĂ©nements passĂ©s de telle sorte que le choix que nous sommes amenĂ©s Ă  faire dĂ©coule de ce passĂ©. Mais ces deux suppositions sont tout Ă  fait contestables. Commençons par la seconde nous subirions l’influence de notre passĂ©. Certes il est toujours possible de trouver dans le passĂ© de quelqu’un des Ă©lĂ©ments qui sont censĂ©s expliquer le prĂ©sent. Prenons un exemple qu’évoque Sartre dans L’Etre et le nĂ©ant ». Un homme de trente ans dĂ©cide de se convertir. Il se souvient alors que dans son adolescence il s’était posĂ© des questions sur la religion et sur Dieu. Aujourd’hui, Ă  trente ans, il dĂ©cĂšle dans ce passĂ© les signes avant-coureurs de sa conversion. Il voit dans son passĂ© Ă  la fois la trace d’une force » mystĂ©rieuse qui le destinait Ă  se tourner vers la foi religieuse et une sorte de prĂ©paration psychologique Ă  la conversion qui s’impose Ă  lui. Mais imaginons, ce qui est trĂšs facile car le cas peut tout aussi bien se prĂ©senter, que le mĂȘme homme, Ă  trente ans, ne se soit pas converti et qu’il tombe par hasard sur un journal intime oĂč il avait notĂ© ses rĂ©flexions d’adolescent. Il n’y verrait plus alors que la trace d’états affectifs sans importance, simple effet psychologiques des modifications hormonales de la pubertĂ©. Qu’est-ce qui fait que telle interprĂ©tation sera privilĂ©giĂ©e ? L’orientation actuelle de l’individu, son choix prĂ©sent qui est toujours une certaine façon de se voir dans le futur, ce que Sartre appelle le projet ». C’est donc par une sorte d’illusion rĂ©trospective que nous voyons dans le passĂ© les causes » de notre choix prĂ©sent. En rĂ©alitĂ©, c’est tout le contraire c’est le futur que nous aspirons Ă  ĂȘtre qui Ă©claire le passĂ© et y rĂ©vĂšle des signes qui ne sont finalement que les effets de notre choix actuel. La preuve en est que des individus ayant Ă  peu prĂšs le mĂȘme passĂ© vont se comporter de façon tout Ă  fait diffĂ©rente dans le prĂ©sent. Le passĂ© n’a donc aucune causalitĂ© propre. La conscience est toujours capable d’éclairer son vĂ©cu passĂ© de diverses maniĂšres. C’est dire qu’il n’ y a pas de dĂ©terminisme rĂ©el en ce qui concerne les Ă©tats de la conscience. Il y a toujours une possibilitĂ© de rupture dans la mesure oĂč le projet actuel peut changer. Certes on ne peut nier le passĂ© dans le sens oĂč on ne peut faire que ce qui a Ă©tĂ© n’ait pas Ă©tĂ©. Mais la conscience choisit le sens qu’elle entend donner Ă  son passĂ©. Aussi celui qui prĂ©tend ne pas pouvoir changer en dĂ©clarant que son passĂ© le condamne Ă  continuer d’ĂȘtre ce qu’il a Ă©tĂ© fait preuve de mauvaise foi. Il refuse d’admettre sa libertĂ©. Il prĂ©fĂšre se penser comme une chose » plutĂŽt que de reconnaĂźtre qu’il est une pure libertĂ© de choix. Et sans doute cette libertĂ© de choix est-elle difficile Ă  assumer, la conscience s’angoisse de devoir choisir, de ne pouvoir faire autrement que de choisir. Elle peut prĂ©fĂ©rer alors se penser comme dĂ©terminĂ©e Ă  ĂȘtre ce qu’elle est. Ce qui nous amĂšne Ă  examiner la premiĂšre des prĂ©suppositions Ă  la base du dĂ©terminisme psychologique. Il s’agit de l’attribution Ă  l’ĂȘtre humain d’une nature dĂ©terminĂ©e. Bien sĂ»r on admettra qu’il y a plusieurs types d’ĂȘtres humains et que, si on pousse l’examen assez loin, on dĂ©couvrirait en chacun une nature individuelle, une essence qui lui est propre. C’est cette nature qui subirait les effets de l’expĂ©rience vĂ©cue, de telle sorte qu’elle se modifierait plus ou moins selon que certains aspects de cette nature seraient renforcĂ©s ou inhibĂ©s par l’expĂ©rience. Mais si l’on se garde de transformer en tendances naturelles » ce qui n’est qu’un choix individuel, que reste-t-il de cette prĂ©tendue nature » ? En rĂ©alitĂ© la conscience est toujours une certaine façon de choisir, d’éclairer une situation donnĂ©e. L’essence de la conscience rĂ©side dans ce pouvoir de transformer en pur regard ce qui serait restĂ© sans elle dans une sorte d’opacitĂ© inerte. Ce que Sartre exprime en utilisant les termes de pour soi » et d’ en soi ». Le pour soi, c’est la conscience qui existe pour elle, qui se dĂ©finit par cette position d’ĂȘtre sachant » qu’il existe. L’ en soi », c’est ce qu’il faut poser comme Ă©tant au-delĂ  de la conscience, ce qu’elle n’a pas inventĂ© mais qu’elle rencontre et qu’elle va transformer en objet pour elle. Cette opĂ©ration, Sartre l’appelle nĂ©antisation ». Ce nĂ©ologisme ne renvoie pas Ă  un pouvoir de destruction ou d’annihilation mais Ă  la suppression de l’indĂ©pendance de l’ en soi », Ă  sa transformation en ce nĂ©ant » d’ĂȘtre qu’est la conscience. Car si la conscience Ă©tait un ĂȘtre, un Ă©tat », elle ne serait pas conscience, elle n’existerait pas comme conscience. Le mot conscience ne peut s’appliquer qu’à un ĂȘtre qui n’est pas ce qu’il est » et est ce qu’il n’est pas ». Si la conscience Ă©tait ce dont elle est conscience, elle s’identifierait avec ce qu’elle est et donc ne pourrait prendre le recul indispensable pour ĂȘtre ce regard qu’elle jette sur les choses. En ce sens la conscience est un nĂ©ant » elle n’est rien de dĂ©terminĂ© puisque la dĂ©termination exclut la distance qui permet le regard. Mais elle est aussi ce qu’elle n’est pas elle est cet objet sur lequel elle prend une certaine perspective. Car si elle ne l’était pas elle ne serait conscience de rien, ce qui est impossible. Ce discours sur la conscience peut paraĂźtre excessivement paradoxal mais il est nĂ©cessaire si l’on veut Ă©chapper Ă  l’illusion de la substantialisation de la conscience. L’homme n’est rien de dĂ©terminĂ© parce qu’il n’y a aucune substance » identique Ă  elle-mĂȘme qui perdurerait sous » les diffĂ©rents choix que fait l’individu. La nature mĂȘme de la conscience exclut cette façon de la concevoir. Il nous faut donc refuser de penser la psychologie comme une sorte de typologie des tendances psychiques » qui seraient Ă  l’Ɠuvre dans les individus. Prenons un exemple. Si Paul est timide, ce n’est pas parce qu’il y a en lui une sorte de tendance plus ou moins innĂ©e Ă  la timiditĂ©. Sa timiditĂ© n’est pas autre chose qu’une certaine façon pour sa conscience d’éclairer les situations qu’elle rencontre. La timiditĂ© est donc un choix, une façon d’ĂȘtre au monde. Le timide voit dans le regard des autres un jugement, une dĂ©sapprobation voire une condamnation. Il s’éprouve comme honteux devant un regard qui le scrute et le jauge. Comment pourrait-on ĂȘtre timide de nature puisque la timiditĂ© suppose des expĂ©riences concrĂštes et n’existe pas sans elles ? On ne croira pas non plus que ce soient une sĂ©rie d’expĂ©riences nĂ©gatives qui ont rendu Paul timide. D’autres ont certainement vĂ©cu des expĂ©riences de dĂ©valorisation sans opter pour la timiditĂ©. Pour comprendre la timiditĂ©, il faudrait la ressaisir comme un projet fondamental, une façon de choisir son ĂȘtre. Mais alors comment peut-on expliquer que le timide se sente victime de sa timiditĂ© ? Comment rendre compte de la souffrance que lui cause ses inhibitions ? S’il a choisi d’ĂȘtre timide, comment expliquer qu’il se sente prisonnier de son choix et qu’il ait l’impression de ne pas en avoir d’autres ? Ces questions postulent toutes que nous pourrions avoir n’importe quel choix et que nous pourrions opter brutalement pour un choix totalement diffĂ©rent de celui qui a nous a animĂ© pendant une longue pĂ©riode. Il est vrai que l’on trouve parfois chez Sartre des formules qui tendraient Ă  donner cette impression de facilitĂ© extrĂȘme et de lĂ©gĂšretĂ© » du choix. Mais il faut bien comprendre que si nous avons le choix, nous ne l’avons que par rapport Ă  certaines situations et en fonction de ce que nous pouvons en percevoir. Un aveugle n’a pas la possibilitĂ© de faire le choix de voir les couleurs. Un timide ne voit sans doute pas la possibilitĂ© concrĂšte de ne plus l’ĂȘtre. Une chose est d’envisager intellectuellement une possibilitĂ© , une autre est de s’engager concrĂštement dans un projet effectif. Un enfant exposĂ© aux Ă©motions agressives de ses parents n’a pas le choix d’en voir d’autres. Pourrait-il faire le choix de l’amour si cette Ă©motion n’a jamais pu se concrĂ©tiser dans les situations qu’il a dĂ» vivre ? On se rĂ©fĂšrera ici Ă  l’Ɠuvre du psychanalyste Bruno Bettelheim et tout particuliĂšrement au traitement, entrepris sous sa direction, d’une enfant autiste appelĂ©e Marcia relatĂ© dans La forteresse vide » et Un autre regard sur la folie ». Bettelheim montre bien que le traitement qu’il propose consiste avant tout Ă  changer suffisamment la situation globale dans laquelle vit le malade, notamment sur le plan des relations affectives, pour que celui-ci puisse effectuer d’autres choix, et dĂ©cider de privilĂ©gier la relation avec autrui plutĂŽt que le repli sur soi. Il montre aussi que ce changement doit ĂȘtre profond, toucher tous les aspects de la situation au lieu d’en rester au niveau de la formulation de bonnes intentions ». On comprend alors que l’on puisse prĂ©voir le comportement de quelqu’un sans que cela implique qu’il soit poussĂ© » par des forces qu’il ne ferait que subir passivement. La prĂ©vision s’appuie en effet sur la comprĂ©hension que nous pouvons avoir de son projet. Sachant comment il se pro-jette » dans la vie, nous pouvons faire certaines hypothĂšses sur l’orientation qu’il prendra face Ă  telle ou telle situation. Mais notre explication rend compte aussi de la surprise que nous Ă©prouvons parfois et qui peut trĂšs bien provenir non de notre ignorance de certains Ă©lĂ©ments de la situation mais d’un changement du projet lui-mĂȘme. On ne dira pas que c’est le changement de la situation qui cause le changement du projet, mais que ces deux aspects sont nĂ©cessairement imbriquĂ©s. La situation ne serait rien s’il n’y avait une conscience pour l’éclairer, et le projet ne serait qu’une vellĂ©itĂ© s’il ne s’incarnait dans une situation concrĂšte. Si nous pouvons admettre que la libertĂ© soit essentiellement la capacitĂ© de choisir, ce n’est pas pour en faire une sorte d’absolu qui serait indiffĂ©rent aux situations concrĂštes, assurĂ© de pouvoir toujours opter pour des possibilitĂ©s diffĂ©rentes. Au contraire cette aptitude Ă  choisir est nĂ©cessairement impliquĂ©e dans des situations qu’elle Ă©claire mais dont elle ne peut jamais totalement se dĂ©tacher. Elle doit donc les transformer si elle ne veut pas les subir. Tentons maintenant de reprendre les diffĂ©rentes Ă©tapes de notre recherche. Nous avons vu dans un premier temps que la libertĂ© ne pouvait ĂȘtre comprise que comme la capacitĂ© de choisir entre plusieurs possibilitĂ©s. Si un comportement Ă©tait strictement nĂ©cessaire, il ne serait pas libre. Mais pour pouvoir maintenir cette affirmation, nous avons dĂ» montrer que le dĂ©terminisme ne pouvait s'appliquer aux comportements humains puisque la conscience ne peut se concevoir comme une chose. Cependant, nous avons dĂ» reconnaĂźtre que cette libertĂ© de choix ne s’effectue qu’au travers des situations concrĂštes que la conscience traverse. Nous ne choisissons pas abstraitement, mais en fonction des possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  nous en mĂȘme temps que nous les possibilitĂ©s de choix ne sont pas sans nous mais elles ne sont pas non plus notre seule Ɠuvre. Aussi pouvons-nous rĂ©pondre Ă  notre question que la libertĂ© consiste bien en la possibilitĂ© de choisir mais qu’elle requiert aussi que nous puissions rencontrer des situations accordĂ©es Ă  nos buts. Ce qui inclut dans la libertĂ© la transformation des situations. Published by Clavier - dans La LibertĂ©.
Beaucoupse contentent de celui intĂ©grĂ© Ă  Windows et c’est loin d’ĂȘtre un mauvais choix: Nom: mcafee gratuit sur clubic: Format: Fichier D’archive: SystĂšme d’exploitation: Windows, Mac, Android, iOS: Licence: Usage Personnel Seulement: Taille: 65.19 MBytes: Genericom Le nombre de logiciels proposĂ©s par Genericom: SĂ©lection de sites pour: Les Introduction Choisit-on d'ĂȘtre celui qu'on est ? Une telle question pourrait sembler absurde dans la mesure oĂč l'on ne voit pas qui d'autre que soi serait Ă  mĂȘme de dĂ©cider de ce qu'il est. Pourtant, ce que l'on est, c'est-Ă -dire son essence et sa manifestation dans l'action, son existence, peut ĂȘtre influencĂ©, voire dĂ©terminĂ©, par une sĂ©rie de causes extĂ©rieures, Ă  commencer par l'Ă©ducation qui façonne en fonction de critĂšres sociaux, gĂ©ographiques, religieux
 Ce que l'on est physiquement est aussi conditionnĂ© par son hĂ©ritage gĂ©nĂ©tique. Comment l'individu peut se constituer sa propre identitĂ© alors que sa libertĂ© semble contredite par une sĂ©rie de dĂ©terminismes ? Si l'on peut Ă©tablir dans un premier temps que le propre de l'homme est justement d'ĂȘtre un sujet, c'est-Ă -dire un ĂȘtre capable de juger et de s'autodĂ©terminer, un ĂȘtre responsable de par sa libertĂ©, on constate cependant qu'il est aussi soumis Ă  des dĂ©terminismes. On se demandera alors si l'on peut choisir d'ĂȘtre celui que l'on est malgrĂ© la causalitĂ© extĂ©rieure. 1. L'Ă©vidence d'ĂȘtre soi A. Être soi, c'est avoir une identitĂ© Info Il est possible d'approfondir cette notion d'identitĂ© en consultant le repĂšre identitĂ©/Ă©galitĂ©/diffĂ©rence. Pour choisir d'ĂȘtre ce que l'on est, il faut d'abord savoir ce que l'on veut ĂȘtre, connaĂźtre ses dĂ©sirs, et ensuite ĂȘtre capable de se reconnaĂźtre, d'accĂ©der Ă  une certaine conscience de soi. Être soi et avoir conscience de soi constituent le principe de l'identitĂ©. Par dĂ©finition, l'identitĂ© est ce qui demeure identique Ă  travers les changements du temps, Ă  travers les diffĂ©rentes reprĂ©sentations que je me fais ou que les autres se font de moi. L'identitĂ© n'est pas seulement la marque de mon ipsĂ©itĂ© et de mon unitĂ©, mais aussi de mon unicitĂ©, c'est-Ă -dire le fait d'ĂȘtre unique, diffĂ©rent des autres. Être soi n'est donc pas seulement exister selon ses aspirations mais ĂȘtre capable de se distinguer des autres. B. Être soi, c'est ĂȘtre un sujet moral et juridique, c'est faire des choix Attention Ici l'Ă©tymologie de responsabilitĂ© est intĂ©ressante car elle vient du latin respondeo, rĂ©pondre, qui ramĂšne Ă  l'idĂ©e de rĂ©pondre de ses actes devant autrui et la loi. À ce titre, l'homme se dĂ©finit comme sujet un ĂȘtre capable de juger, un animal rationnel », selon une dĂ©finition classique en philosophie, et par lĂ , un ĂȘtre capable de juger ses actions. L'homme n'est pas seulement sujet de la connaissance mais sujet de l'action. Il est un sujet moral et juridique. Il peut donc se fixer les fins de ses actions et Ă©tablir par sa rĂ©flexion les moyens d'y parvenir. C'est pour cela que le sujet moral est un sujet juridique, responsable devant la loi, c'est-Ă -dire qui rĂ©pond » de ses actes. C. L'homme existe selon son essence rationnelle Il semble alors Ă©vident que l'on choisit de faire ce que l'on fait et dans la mesure oĂč ce que l'on fait exprime ce que l'on est, on choisit d'ĂȘtre » au sens d'exister », de s'insĂ©rer dans la rĂ©alitĂ©. Être ce que l'on est, consiste ici Ă  exercer sa qualitĂ© de sujet en portant un jugement dĂ©terminant sur le monde et sur soi-mĂȘme. L'existence de l'homme dans le monde, son action sur la rĂ©alitĂ©, est l'expression de sa nature rationnelle, l'Ɠuvre de sa capacitĂ© Ă  user de sa raison. Aristote dans L'Éthique Ă  Nicomaque attribue Ă  l'homme prudent la capacitĂ© Ă  dĂ©libĂ©rer afin d'ajuster au mieux les moyens aux fins de son action. Ainsi il semble que l'on choisisse d'ĂȘtre ce que l'on est, que l'on existe et que l'on construise son identitĂ© en mettant en Ɠuvre ce qui constitue l'essence de l'homme, la raison, afin de faire des choix. En ce sens, on ne peut que choisir d'ĂȘtre soi, d'ĂȘtre ce que l'on est. [Transition] Pourtant, ce que l'on est n'est pas toujours l'expression de notre volontĂ©. Nous avons une histoire et ce que l'on est peut rĂ©sulter d'un parcours, d'une Ă©ducation qui nous a Ă©tĂ© en partie imposĂ©e par autrui. Peut-on alors ne pas choisir d'ĂȘtre ce que l'on est ? 2. À quelles conditions peut-on choisir d'ĂȘtre celui qu'on est ? A. Les diffĂ©rents dĂ©terminismes et l'illusion du libre-arbitre Il est aussi Ă©vident que l'on ne choisit pas quand et oĂč l'on naĂźt. On porte d'emblĂ©e en nous la marque de notre origine et de notre histoire. La psychanalyse avec Freud insiste sur le rĂŽle de la toute petite enfance sur la constitution de la personne. Marx et les sociologues insistent davantage sur le dĂ©terminisme Ă©conomique et social ĂȘtre issu d'une certaine catĂ©gorie socio-professionnelle engage un certain type de comportement, une certaine maniĂšre de penser. MĂȘme physiologiquement, le dĂ©terminisme biologique et gĂ©nĂ©tique rappelle que l'on ne naĂźt pas tous avec la mĂȘme apparence, avec la mĂȘme santĂ©, avec les mĂȘmes performances physiques
 L'homme ne peut-il Ă©chapper aux lois naturelles ? Il ne peut ĂȘtre, selon Spinoza dans L'Éthique, un empire dans un empire », une exception. Le libre-arbitre ne serait qu'une illusion comme une pierre que l'on aurait lancĂ©e dans les airs et qui prendrait conscience de son mouvement, les hommes se croient libres Ă  tort simplement parce qu'ils ont conscience de leurs actions mais qu'ils ignorent les causes qui les dĂ©terminent. B. La possibilitĂ© d'ĂȘtre ce que l'on est malgrĂ© les dĂ©terminismes Affirmer que l'homme n'est pas libre d'ĂȘtre celui qu'il est parce qu'il serait le jeu de tous les dĂ©terminismes pose le problĂšme de sa responsabilitĂ©. En effet, si l'homme agit selon des lois qui s'imposent Ă  lui, alors il est comme un pantin articulĂ©, il perd sa qualitĂ© de sujet. Il ne peut plus faire l'objet d'un jugement moral et juridique car on prĂ©suppose alors qu'il n'a pas le choix. Or si le dĂ©terminisme existe c'est un prĂ©supposĂ© nĂ©cessaire de la science qui Ă©tablit des lois de la nature, il n'est peut-ĂȘtre pas absolu. En ce sens, Descartes parvient dans ses MĂ©ditations mĂ©taphysiques Ă  concilier l'existence de chaĂźnes de causalitĂ© et la libertĂ© humaine, dans la mesure oĂč ĂȘtre libre serait le fait d'agir en connaissance de cause. Le plus haut degrĂ© de la libertĂ© ne serait pas la libertĂ© d'indiffĂ©rence, celle qui consiste Ă  n'ĂȘtre dĂ©terminĂ© par rien, mais la libertĂ© Ă©clairĂ©e qui consiste Ă  appliquer sa volontĂ© sur des idĂ©es claires et distinctes que lui prĂ©sente l'entendement. On peut alors choisir ce que l'on est grĂące Ă  la connaissance et la maĂźtrise des options mĂȘme limitĂ©es qui se prĂ©sentent Ă  nous. C. L'homme reste toujours libre d'affronter les obstacles Choisir d'ĂȘtre celui qu'on est ne consisterait donc pas Ă  ĂȘtre au-delĂ  des dĂ©terminismes, Ă  ĂȘtre vierge de toute causalitĂ© extĂ©rieure, car l'homme est toujours et dĂ©jĂ  dans une situation » donnĂ©e selon Sartre, mais Ă  ĂȘtre capable de surmonter les obstacles, de se libĂ©rer d'une essence ou d'une Ă©tiquette que le monde et autrui tendent Ă  imposer. Dans L'existentialisme est un humanisme, Sartre explique que l'homme existe d'abord, et qu'il se dĂ©finit ensuite. Inscrit dans un perpĂ©tuel devenir, il peut constamment se redĂ©finir, il peut choisir d'ĂȘtre autre que ce qu'il a Ă©tĂ© ou cru ĂȘtre. Seuls ses propres actes le dĂ©terminent. Croire l'inverse serait faire preuve de mauvaise foi en renonçant Ă  sa libertĂ© et Ă  ses responsabilitĂ©s. L'homme en perpĂ©tuelle libĂ©ration, en perpĂ©tuelle redĂ©finition serait en rĂ©alitĂ© celui qui n'a pas d'essence dĂ©finitive et qui constamment choisit d'ĂȘtre celui qu'il est, mĂȘme lorsqu'il refuse de changer par mauvaise foi, il n'a pas d'excuse », il est condamnĂ© » Ă  ĂȘtre libre. Conclusion Conseil Veillez Ă  reprendre les diffĂ©rentes thĂšses dĂ©veloppĂ©es tout en montrant que leur articulation s'Ă©claire par l'analyse conceptuelle par exemple ici celui qu'on est » comme animal rationnel de la premiĂšre partie ne se confond pas avec l'individu singulier de la seconde partie. Ainsi on choisit d'ĂȘtre celui que l'on est au sens oĂč notre identitĂ© se constitue par des choix issus de notre raison au cƓur de notre essence. Mais ici ce que l'on est se ramĂšne Ă  la dĂ©finition d'un animal rationnel qui ne rend pas compte des particularitĂ©s de celui » qui est. Or, l'individu est constituĂ© par une histoire qui ne dĂ©pend pas de lui. Le dĂ©terminisme agit sur l'homme et fait de lui ce qu'il est devenu. Pourtant, on ne peut nier sa libertĂ©, sa capacitĂ© Ă  faire des choix le concernant sous peine de nier sa qualitĂ© de sujet. L'homme choisit d'ĂȘtre celui qu'il est, non pas parce qu'il pourrait faire tout ce qu'il veut, mais parce qu'il est capable de comprendre le dĂ©terminisme et de surmonter les obstacles.

Choisiton d'ĂȘtre celui qu'on est ? Intro : Si on dĂ©finit le fais de choisir comme avoir de la volontĂ©, d’ĂȘtre responsable, de pouvoir ĂȘtre libre, d’ĂȘtre origine de ses pensĂ©es et de ses

Dans notre vie quotidienne, nous sommes sans cesse amenĂ©s Ă  faire des choix qui nous engagent plus ou moins selon les circonstances et le domaine auxquels ils se rapportent. Certains d’entre eux sont des choix assez insignifiants quelle Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e vais-je regarder ce soir ? Que choisir la robe bleue ou la noire ? Mais d’autres peuvent revĂȘtir une importance autrement capitale collaborer ou rĂ©sister durant la Seconde Guerre mondiale, par exemple. Quoi qu’il en soit, choisir signifie prendre une dĂ©cision. Mais avons-nous toujours le choix ? Sommes-nous rĂ©ellement libres d’exprimer notre volontĂ© Ă  travers nos choix, et plus particuliĂšrement ceux qui touchent au problĂšme de notre identitĂ© en tant qu’ĂȘtres humains ? Notre physique, mais surtout notre caractĂšre, nous dĂ©finissent. Or, si nous ne pouvons pas dĂ©cider de notre physique, ce choix nous Ă©tant extĂ©rieur, pouvons-nous cependant choisir ce qui constitue notre personnalitĂ© ? Ainsi, choisit-on d’ĂȘtre celui qu’on est ? I. On ne choisit pas d’ĂȘtre celui qu’on est le rĂŽle de l’inconscient et de l’influence On ne choisit pas d’ĂȘtre celui qu’on est. En effet, nous ne sommes pas rĂ©ellement libres de nos actions et donc de nos choix, puisque nous sommes parfois gouvernĂ©s par notre inconscient. De temps Ă  autre, un mot m’échappe alors que ce n’était pas celui-lĂ  que j’avais prĂ©vu de prononcer. Ce phĂ©nomĂšne s’appelle un lapsus, et il nous rĂ©vĂšle que notre inconscient s’est exprimĂ© malgrĂ© nous. Ainsi, il existe une activitĂ© du corps et de l’esprit dont les consĂ©quences sont conscientes mais dont les causes ne le sont pas. Le Moi », nous dit Freud dans son Introduction Ă  la psychanalyse, n’est pas maĂźtre chez lui ? Il est confrontĂ© au Ca », qui contient nos caractĂšres hĂ©rĂ©ditaires et oĂč se logent nos principales pulsions dans les domaines de la libido, de l’égoĂŻsme, et de la violence. Le Moi » doit Ă©galement respecter la censure imposĂ©e par le Surmoi ». On ne peut donc considĂ©rer que nous choisissons d’ĂȘtres tels que nous sommes, Ă©tant donnĂ© que nous ne sommes pas entiĂšrement libres de faire nos actions qui sont inconscientes et qu’il existe une contrainte le Surmoi ». De plus, l’homme est un ĂȘtre sociable. Contrairement Ă  l’animal, il est dotĂ© d’une conscience et la conscience Ă©tant, selon Hegel, un rĂ©seau de communication » entre les hommes, il est amenĂ© Ă  frĂ©quenter des personnes. Or, Ă  moins d’ĂȘtre douĂ© d’une trĂšs forte personnalitĂ©, l’homme est Ă©galement un ĂȘtre influençable. Il se reconnaĂźt et existe Ă  travers autrui, tout comme autrui ne se reconnaĂźt et n’existe qu’à travers lui. L’Autre, c’est ma transcendance transcendĂ©e » nous dit Sartre. Mais dans de telles conditions, je prends le risque qu’autrui exerce une certaine influence sur moi. Dans ce cas, les choix que je fais ne sont plus entiĂšrement les miens, ils sont aussi une part des idĂ©es que m’a donnĂ©e l’Autre, ou Ă©ventuellement une part des idĂ©es que j’ai pu reprendre Ă  mon compte dans un livre qui m’a plu, par exemple. Au sein d’un groupe d’amis, si tout le monde dĂ©cide d’aller Ă  la plage alors que j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© rester chez moi, il y a de fortes chances pour que finalement j’adopte l’avis de la majoritĂ©. Pour pouvoir choisir vraiment d’ĂȘtre celui que j’aurais voulu ĂȘtre, il me faudrait ĂȘtre complĂštement coupĂ© du monde et de toute influence, me libĂ©rer des autres, de la pression du groupe’. C’est pourquoi Kant insiste sur le fait que pour ĂȘtre libre, il faut avoir le courage de se servir de son propre entendement ». II. On a toujours le choix Cependant, malgrĂ© l’action de notre inconscient et de l’influence, nous sommes libres de nous choisir. En effet, l’homme a toujours le choix, et ce sont eux qui dĂ©terminent ce qu’il est. Nous choisissons de vivre au sein d’une citĂ©, de rencontrer d’autres personnes, aussi nous choisissons le risque d’ĂȘtre influencĂ©s. Et, quand mĂȘme nous ne choisirions pas, ce serait une illusion. Il est impossible de ne pas choisir, puisque ne pas choisir, c’est encore choisir de ne pas choisir », nous explique Sartre dans l’Existentialisme est un humanisme. Ainsi, que ce soit par l’intermĂ©diaire du plus bas degrĂ© de notre libertĂ©, c’est-Ă -dire l’indiffĂ©rence, ou bien par sa plus haute expression, comprenons le libre arbitre, on choisit toujours d’ĂȘtre celui qu’on est, et penser le contraire ne serait que la preuve d’une mauvaise foi indĂ©niable. Pleurer sur mon sort parce qu’aucune sortie n’est prĂ©vue ce week-end, c’est choisir de me rĂ©signer. Il ne s’agit en aucun cas d’une fatalitĂ©. Si je souhaite Ă  tout prix faire quelque chose ce week-end, je n’ai qu’à prendre l’initiative d’organiser une sortie. Sinon, c’est que je choisis de ne pas sortir. Ensuite, comme nous l’avons vu, l’homme est un ĂȘtre sociable, qui vit en sociĂ©tĂ© de la plupart du temps se regroupe avec ses semblables au sein d’une citĂ©. Il choisit donc de ne pas rester Ă  l’état de nature et de passer Ă  celui de culture. Bien sĂ»r, ce choix a Ă©tĂ© fait avant lui par ses ancĂȘtres. Quand l’homme prĂ©historique a dĂ©couvert le feu, il a choisi de s’en servir. Il a donc choisi les consĂ©quences que son acte se servir du feu entraĂźneraient, Ă  savoir son Ă©volution, un changement de sa vie quotidienne. Mais l’homme actuel choisit de rester dans la lignĂ©e de cet Ă©tat d’esprit. Rien ne l’empĂȘche de rejeter la modernitĂ© et de retourner Ă  l’état de nature. Mais rester Ă  l’état de nature, ce n’est pas ĂȘtre libre, c’est seulement ĂȘtre sauvage. Pour devenir libre et pouvoir choisir d’ĂȘtre ce qu’il est, l’homme doit choisir le passage Ă  la culture. Il existe deux sortes d’évolutions, nous dit RuffiĂ©. L’une est naturelle et est antĂ©rieure Ă  nous. L’autre est culturelle et est le fait de l’homme, des choix de l’homme. La preuve en est que l’évolution naturelle est souvent bien plus longue Ă  s’effectuer que l’évolution culturelle. C’est pourquoi il est juste d’affirmer qu’on choisit d’ĂȘtre celui qu’on est en choisissant d’ĂȘtre homme Ă  l’état de culture et non Ă  celui de nature. III. Nos choix nous dĂ©passent Ainsi, on choisit d’ĂȘtre celui qu’on est. Mais en se choisissant, on choisit Ă©galement l’Homme. Chacune de nos paroles, de nos pensĂ©es, de nos actions, nous les choisissons et de ce fait, nous reconnaissons que nous avons eu raison de les choisir. Nous formons ainsi l’image que nous nous faisons de l’Homme. Nos choix entraĂźnent en effet l’humanitĂ© entiĂšre. Et tous, mĂȘme le plus petit, mĂȘme celui qui semble ĂȘtre de prime abord le plus insignifiant, ont leur importance. Car si je choisis par exemple de me marier, c’est que je considĂšre qu’il est bien de se marier. Aucun choix n’engage que moi, tous doivent faire l’objet d’une rĂ©flexion attentive de ma part, car ils renvoient l’image que je souhaite donner de l’homme. En ce cas, la libertĂ© de pouvoir choisir d’ĂȘtre celui qu’on est, dans la mesure oĂč mes choix sont liĂ©s Ă  ma conviction de l’homme, est lourde Ă  porter. Sartre qualifie mĂȘme cette responsabilitĂ© de boulet », de fardeau » pour l’homme. De mĂȘme, Ă  travers les choix que nous faisons, nous exprimons notre perception de valeurs telles que la justice. Si nous volons sans scrupule dans un magasin, alors nous considĂ©rons que voler est bien, et par consĂ©quent que ne pas voler est contraire Ă  cette morale. Nos actions et nos choix car nous choisissons nos actions posent notre conception de la moralitĂ©, du Bien et du Mal, de c’est est bon de faire ou de ne pas faire. C’est pourquoi Kant nous recommande de toujours faire de telle sorte que la maxime de notre action puisse ĂȘtre Ă©rigĂ©e en loi universelle ». Alors, je ne peux ĂȘtre immoral sans prĂŽner l’immoralitĂ© comme valeur universelle, et ainsi de suite. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire qu’il est vrai que nous choisissons d’ĂȘtre celui que nous sommes, et que par nos choix non seulement nous choisissons de donner une certaine image de nous, mais nous donnons aussi notre perception de l’Homme et de l’humanitĂ© telle que nous la concevons. Ainsi, pouvoir choisir d’ĂȘtre celui qu’on est, c’est faire, en fin de compte, l’expĂ©rience d’une immense libertĂ©, qui devient parfois presque une contrainte. Leschoix que nous sommes tous amenĂ©s Ă  faire sont chacun plus ou moins ardus, mais lorsque l'on se demande si nous choisissons d'ĂȘtre celui que nous sommes, la rĂ©ponse est d'autant Comment rangez-vous vos habits et vos chaussures ? En effet, il existe plusieurs façons de le faire, mais il n’y a qu’un endroit oĂč les mettre. Il s’agit du dressing. Le dressing est une sorte de meuble caractĂ©risĂ© par plusieurs types de rangements comme l’armoire, les tiroirs ou les porte-manteaux. Si vous n’avez pas encore un ou que vous en avez mais qu’ il n’est plus fonctionnel, nous allons vous aider Ă  choisir le meilleur dressing qui vous convient. Suivez notre article jusqu’à sa fin pour ne rater aucune de nos astuces. Que possĂ©dez-vous ?Le type de dressingLe designPensez Ă  l’emplacement Que possĂ©dez-vous ? Cette question semble assez hasardeuse, mais elle est si importante dans votre quĂȘte du dressing idĂ©al. Dans votre dressing, vous allez mettre vos habits, vos accessoires et vos chaussures, mais que possĂ©dez-vous ? Et combien de chaque ? Si vous ne portez jamais de chapeau, vous n’aurez pas besoin d’un rangement spĂ©cifique Ă  cet objet. Si vous avez des robes en majoritĂ©, peut-ĂȘtre un rangement vertical plus large avec des porte-manteaux vous conviendrait plus. Bref, nous vous conseillons de faire un inventaire et des tris avant de dĂ©cider quel type de dressing vous faut-il. Sachez qu’il ne sera pas non plus nĂ©cessaire de ranger des habits que vous n’allez plus mettre. Vendez-les ou donnez-les Ă  d’autres personnes. Le type de dressing Il existe plusieurs types de dressings. Certains hĂ©ritent des formes standards qu’on retrouve chez diffĂ©rentes marques. D’autre part, il existe des dressings plus sophistiquĂ©s et plus originaux. Choisissez selon votre goĂ»t, mais surtout selon votre budget. Voici quelques exemples Le kit basique C’est le type de dressing linĂ©aire le plus courant. Ce type de dressing rĂ©pond aux strictes nĂ©cessitĂ©s avec des rangements simples. Il est souvent abordable et s’installe facilement face aux murs. La cabine C’est le type de dressing qui se rapproche d’une chambre. Vous avez la possibilitĂ© de rentrer dedans. Il comporte des armoires et des tiroirs de tout genre. Ce type de dressing est plus spacieux. Il est alors assez gourmand en espace. Son prix varie selon les configurations que vous choisissez. Sur-mesure Plus complexes, configurables et modulables, les dressings sur mesure sont souvent des commandes uniques. Certes, ils sont plus complets, et il est possible de les configurer selon le contenu que vous avez. Cependant, ce type de dressing est souvent plus cher que les autres. En effet, les constructeurs ne fabriquent pas ce type de dressing en avance, car il peut ĂȘtre assez coĂ»teux. Le design Le design du dressing compte aussi, car il s’agit tout de mĂȘme d’un meuble. Sa teinte doit convenir avec le thĂšme de votre dĂ©co. Ne choisissez pas un dressing qui ne correspond pas aux couleurs de vos murs et vos linges de maison. Mis Ă  part cela, choisissez un design qui s’intĂšgre facilement avec le style de votre dĂ©coration intĂ©rieure. Certains magasins proposent divers design avec des formes diffĂ©rentes et diffĂ©rents matĂ©riaux. Rendez-vous sur le site de BricomarchĂ© pour retrouver les meilleurs modĂšles du moment. Sachez qu’il n’y a pas un design plus efficace que les autres. À vous d’évaluer chaque option. Cela dit, faites bien attention sur la qualitĂ© de fabrication pour ne pas vous retrouver avec un dressing dĂ©jĂ  dĂ©fectueux aprĂšs quelques mois d’utilisation. Pensez Ă  l’emplacement Le choix de votre dressing doit aussi correspondre Ă  son futur emplacement chez vous. Allez-vous le placer dans votre chambre ? DerriĂšre l’escalier ? Ou dans une chambre spĂ©cifique ? Prenez toujours le temps de prendre des mesures avant de dĂ©cider sur quel modĂšle sauter. Pour finir, mĂ©fiez-vous des modĂšles tape-Ă -l’Ɠil qui ne correspondent pas Ă  vos besoins. Le dressing est avant tout un meuble fonctionnel avant d’ĂȘtre un meuble dĂ©coratif. Lesujet est celui postĂ© ci dessus, dans le titre du sujet. Un problĂšme me vient. JÂŽai discutĂ© de cela avec plus - Topic Choisit-on d'ĂȘtre celui qu'on est? du 15-12-2005 13:56:01 sur les
Des Houris aux grands yeux au Paradis, et les filles d’Adam leur mĂ©rites et leurs noblesse» Le TrĂšs Haut dit traductions rapprochĂ©es Ils seront accoudĂ©s sur des tapis doublĂ©s de brocart. Et les fruits des deux jardins seront Ă  leur portĂ©e pour ĂȘtre cueillis. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? Ils y trouveront les hours aux regards chastes, qu’avant eux aucun homme ou gĂ©nie n’aura dĂ©florĂ©es. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? » Surat 55 – Verset 54-57 Des houris cloitrĂ©es dans les tentes, – lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? – qu’avant eux aucun homme ou gĂ©nie n’a dĂ©florĂ©es . Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? »Surat 55 – Verset 72 – 75 LĂ , il y aura des vertueuses et des belles . Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? »Surat 55 – Verset 70 – 71 Ils seront accooudes sur des coussins verts et des tapis Ă©pais et jolis . Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? BĂ©ni soit le Nom de ton Seigneur, Plein de MajestĂ© et de Munificience ! »Surat 55 – Verset 76 – 78 Ils auront lĂ  des Ă©pouses pures » Surat 2 – Verset 25 Cela explique par le fait qu’elles n’ont ni menstrues ni lochies, qu’elles n’urinent pas, ne vont pas Ă  la selle, ne crachent pas et ne se mouchent pas. Elles sont Ă©galement pures dans leurs mƓurs, leur language, leurs habits et leur nature. Abullah Ibn al MubĂąrak rapporte d’aprĂšs Abu said que le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit au sujet du verset 25 de la surat 2 elles sont purifiĂ©es des menstrues, des lochies, de la souillure et du crachat »Ibn Al MubĂąrak ZawĂąid az zuhd » Abu al ahwas dit au sujet du verset traduction rapprochĂ©e Des houris cloitrĂ©es dans leurs tentes 55/72, qu’une nuĂ©e venant du trĂŽne plut. Les houris furent crĂ©es Ă  partir des gouttes de la misĂ©ricorde. Puis on dressa pour chacune d’entre elles une tente, au bord des fleuves, ayant pour superficie quarante miles et dĂ©pourvue d’entrĂ©e. Quand l’ami de Allah arrive auprĂšs de la tente, celle ci s’entrouve pour que cet ami sache que cette tente est Ă  l’abri des crĂ©atures qu’il s’agisses des Anges ou des serviteur. Ces Houris sont chastes et trĂšs Ă©loignĂ©es des regards des crĂ©atures » Le TrĂšs Haut dit traductions rapprochĂ©es Et ils auront des houris aux yeux, grands et beaux, pareilles Ă  des perles en coquille, en rĂ©compense pour ce qu’il faisaient. » Surat 56 – Verset 22 – 24 Semblable au blanc bien prĂ©servĂ© de l’Ɠuf » Surat 37 – Verset 49 On dit qu’il s’agit des oeufs des autruches, enfouis dans le sable et dont la blancheur constitue aux yeux des Arabes la meilleur blancheur qui puisse exister. Certains l’expliquent comme Ă©tant les perles avant qu’on les sorte de leur coquille. Le TrĂšs Haut dit traduction rapprochĂ©e Sur des lits surĂ©levĂ©s, c’est Nous qui les avons créées Ă  la perfection, et Nous les avont faites vierges, gracieuses, toute de mĂȘme Ăąge pour les gens de la droite » Surat 56 – Surat 34 – 38 Allah les a recréées ; de vieilles et de faibles qu’elles Ă©taient devenues dans la vie ic-bas, Il les a faites, au Paradis, jeunes, vierges, aimantes pour leurs maris et du mĂȘme Ăąge qu’eux. At Tabarani rapporte qu’Umm Salama a dit j’ai entendu le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… explique moi ce que Allah le TrĂšs Haut veut dire par houris aux grand yeux. ».Il Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… rĂ©pondit des Houris blanches, aux grands yeux. La paupiĂšre d’une Houri ressemble Ă  l’aile d’un aigle. »Je lui demandai une nouvelle fois explique moi ce que le TrĂšs Haut veut dire par comme des Ɠufs cachĂ©s »Il rĂ©pondit leur puretĂ© est celle des perles qui sont encore dans leur coquillage et que les mains n’ont pas touchĂ©es. ». Elle demanda aussi explique moi ce que Allah veut dire par semblables au blanc cachetĂ© de l’Ɠuf ».Il rĂ©pondit elles sont aussi fines que la peau intĂ©rieure de l’Ɠuf » Elle demanda encore Ô Messager d’Allah, explique moi ce que Allah veut dire par aimantes et d’égale jeunesse ».Il rĂ©pondit elles trouvĂšrent la mort, dans la vie ici-bĂ s, vieilles, aux yeux chassieux et aux cheveux grisonnants. Il les a rĂ©créées aprĂšs la vieillesse et les a faites vierges, aimantes, dĂ©sirantes, d’un mĂȘme Ăąge et d’un mĂȘme jour de naissance. » Elle demanda Ô Messager d’Allah, qui sont meilleures les femmes de la vie ici bas ou les Houris aux grands yeux ? »Il rĂ©pondit les femmes de la vie ici bas sont meilleures que celles du Paradis, comme l’est l’extĂ©rieur d’un habit par rapport Ă  sa doublure » Elle demanda Ô Messager d’Allah, par quoi mais de quelle façon ?Il rĂ©pondit grĂące Ă  leur priĂšre, Ă  leur jeĂ»ne et Ă  leur adoration, Allah a couvert leur visage de lumiĂšre et leur corps de soie. Elles ont le teint blanc, les habits verts, les bijoux tressĂ©s. Leur encensoirs sont faits de perles et leur peignes en or. Elles disent nous sommes Ă©ternelles et nous ne mourrons pas, nous sommes les heureuses et nous ne connaissont pas la misĂšre, nous sommes celles qui demeurent et nous ne partons pas, nous sommes les satisfaites et ne nous mettons pas en colĂšre. Bienheureux celui Ă  qui nous appartiendrons et qui nous appartiendra » Elle dit Ô Messager de d’Allah, la femme d’entre nous se marie deux fois, trois fois, quatre fois, puis elle meurt. Elle entre au paradis et ses maris aussi. Qui y sera son mari ?Il rĂ©pondit Ô Umm Salama, on lui demandera de choisir et elle choisira celui qui a le meilleur caractĂšres » Elle dira Ô Seigneur, celui ci s’est le mieux comportĂ© Ă  mon Ă©gard dans la vie ici bas, fais qu’il soit mon mari »Ô umm Salama, le bon caractĂšre l’emporte sur tout le bien de la vie ici bas et de la vie dans l’au delĂ  »RapportĂ© par At Tabarani et Al Haythami en a dit dans Majma Az ZawĂąid » 7/119 parmi ses transmetteurs, il y a Sulayman Ibn Kurayma qu’Abu Hatim et Ibn Udayy tiennent pour faible » AbĂ» Bakr Ibn AbĂ» Chayba rapporte d’aprĂšs Aicha, qu’une vieille femme des Ansars vint trouver le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… et lui dit Ô Messager d’Allah, prie Allah de me faire entrer au dit les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis » Le Messager d’Allah s’en alla, fit la priĂšre puis revint auprĂšs de lui dit J’ai eu de la peine Ă  supporter ce que tu viens de dire »Il rĂ©pondit Les choses sont ainsi. Quand Allah les fait entrer au Paradis, il les transforme en jeunes filles »Ibn Al Qayyim dans HĂądi al-Arwah » page 155 Il a Ă©tĂ© relatĂ© dans le hadith du Cor », concernant l’entrĂ©e des croyants au Paradis que le le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit L’un d’entre eux couche avec 72 Ă©pouses que Allah crĂ©e et avec deux Ă©pouses de la descendances d’Adam qui sont meilleures que les premiĂšre grace Ă  l’adoration qu’elles consacraient Ă  Allah dans la vie ici couche avec la premiĂšre de ces deux dans une chambre faite d’un seul rubis, sur un lit en or, couronnĂ© de perles, couvert de 70 paires de matelas de brocart et de pose sa main entre ses deux Ă©paules, puis il regarde l’emplacement de sa mains sur sa poitrine Ă  travers ses vĂȘtements, sa peau et sa voit la moelle de ses jambes comme chacun de vous regarde le fil Ă  travers le roseau des d’eux trouve son miroir dans le foie de l’ qu’il est avec elle aucun ennui ne s’empare ni de lui ni d’ chaque relation charnelle, elle est toujours vierge et ne se plaint pas de ses Ă©treintes, et lui demeure en il ne connaĂźt pas d’ qu’il est dans cet Ă©tat, on l’appelle en ces termes Nous savons que tes relations ne souffrent pas d’ennui mais tu as d’autres Ă©pouses »Il sort et rend visite Ă  chacune d’elles d’entre elles dit aprĂšs son passage je jure par Allah que personne, au Paradis n’est, pour moi meilleur et plus digne de mon amour que toi »AbĂ» YalĂą dans son Musnad.Le contenu de ce hadith est confirmĂ© par diffĂ©rents autres hadiths que nous avons rapportĂ© plus haut Nous avons dĂ©jĂ  soulignĂ© le hadith de l’imam Ahmad, d’aprĂšs AbĂ» Hurayra ou le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit Il a, en plus des Ă©pouses de la vie ici bas, 72 Ă©pouses, des Houris aux grand yeux. La demeure de chacune d’entre elles s’étend sur une surface d’un mile »Ahmad 2/573 Harmala rapporte, d’aprsĂš Abu said que le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit le dernier des hĂŽtes du Paradis est celui qui a Ă  son service 80 000 serviteurs, qui a 72 Ă©pouses, Ă  qui on dresse un dĂŽme de perles, dĂ©meraudes et de rubis, aussi grand que la distance qui sĂ©pare Al Jabiyya de Sana. »Ahmad et Tirmidhi rapporte aussi eux aussi ce hadtih Ahmad 3/76, At Tirmidhi 2562 dans Siffat al Janna » Muhammad Ibn Jafar Al Firyabi rapporte, d’aprĂšs Abu Umama que le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit pas un seul serviteur n’entre au paradis sans qu’on le marie Ă  72 Ă©pouses deux Houris aux grand yeux et 70 femme de la vie ici d’entre elles est dĂ©sirable et lui ne manque jamais de vigueur sexuelle »Ibn Maja 4337, Az Zuhd » ; Al Bayhaqi 367 Al Bath wan nuchĂ»r » ; Abu Nu’aym 370 Siffat al Janna » C’est un Hadith trĂšs isolĂ©, et nous avons mentionnĂ© au autre hadith sĂ»r oĂč il est dit que le bienheureux aura au Paradis deux femmes de la descendance d’Adam et 70 houris aux grands yeux et non le contraire. Allah est le Plus Savant ! En outre l’un des transmetteurs de ce hadith KhĂąlid ibn Yazid a Ă©tĂ© qualifiĂ© notamment par l’Iman Ahmad et Yahya ibn Ma’in de faible. Il est susceptible de se tromper et de manquer d’application. Ahmad rapporte un hadith que rapporte Ă©galement en l’authentifiant At Tirmidhi ainsi qu’Ibn MĂąja, d’aprĂšs Al MiqdĂąm Ibn Ma’di Karib, oĂč le Messager de Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit le Martyr a certes auprĂšs d’Allah six rĂ©compenses il lui sera pardonnĂ© dĂšs que coulent les premiĂšre gouttes de son sang ;il verra sa place au Paradis ;il portera la parure de la foi ;les souffrances du tombeau lui seront Ă©pargnĂ©es ;il sera Ă  l’abri de la grande Ă©pouvante le jour de la RĂ©surrection ;on posera sur sa tĂȘte le diadĂšme de la dignitĂ© oĂč chaque rubis est prĂ©fĂ©rable Ă  la vie ici bas et tout ce qu’elle le mariera Ă  72 houris aux grands yeux et il intercĂ©dera pour 70 personne de sa Famille »Ahmad 4/131 ; At Tirmidhi 1663 qui le qualifie de hadith bon, authentique et isolĂ© ; Ibn MĂąja 2799 Muslim rapporte dan son Sahih d’aprĂšs Amru An Naqid, d’aprĂšs Yaqub Ibn Ibrahim ad Dawraqi, d’aprĂšs Ibn Ulayya, d’aprĂšs Ayyub que Muhammad ibn sirin a dit de deux choses l’une ou bien rivalisez de gloire ou bien dĂ©battez pour savoir qui sont les plus nombreux au Paradis les hommes ou les femmes ? »Abu Hurayra rĂ©pondit Abu Al Qasim n’a til pas dit le premier groupe d’hommes qui entreront au Paradis auront la splendeur de la pleine lune ; ceux qui suivront auront l’éclat de la plus brillante Ă©toile du d’eux aura deux Ă©pouses ; on voit la moelle des os de leurs jambes de derriĂšre la Paradis il n’y pa pas de cĂ©libataires »Muslim 2834 Al Janna wa Sifatu na’imiha wa ahlihĂą » On trouve dans les deux Sahih des hadiths qui vont dans le mĂȘme sens que ce dernier. Ce qu’on veut dire c’est que ces deux derniĂšres Ă©pouses appartiennent Ă  la descendance d’Adam. En plus d’elles, Allah accorde, Ă  l’homme autant qu’il veut, des Houris aux grand yeux. C’est ce que nous avons dĂ©veloppĂ© plus haut. Allah est plus Savant ! Ahmad rapporte, d’aprĂšs Abu Hurayra que le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit l’homme au Paradis a deux Ă©pouses parmi les houris aux grands yeux. Chacune porte 70 habits. On voit la moelle des os de leurs jambes Ă  travers ces habits. »Ahmad 2/345 Nous avons dĂ©jĂ  consignĂ© le hadith rapportĂ© par Ahmad, d’aprĂšs Abu Hurayra et ou le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit Le Croyant a deux Ă©pouses. On voit la moelle des os de leur jambes Ă  travers leurs habits »Ahmad 2/385 Ces hadith ne contredisent pas ce qui a Ă©tĂ© confirmĂ© dans les deux Sahih On m’a motnrĂ© l’enfer et j’ai vu que le plus grand nombre de ses habitants Ă©taient des femmes »Al Bukhari 11/273 Ar RiqĂąq » ; Muslim 2737 Ar RiqĂąq » En effet, il se peut qu’elles soient les plus nombreuses parmi les hotes du Paradis ainsi que parmi les habitants du feu. Certaines, par les intercessions, sortent du feu et parviennent au Paradis jusqu’à fomer ses hĂŽtes les plus nombreux. Allah est plus savant ! Dans le Hadith, Ă©levĂ© jusqu’au ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… d’aprĂšs DarrĂąj, d’aprĂšs Abu Haytham d’aprĂšs AbĂ» said, on lit l’homme au paradis s’appuie sur un coussin pendant 70 ans avant qu’il ne se retourne. Une femme s’approche, ensuite, de lui et lui donne une tape sur l’ voit son propre visage, dans sa joue, plus pur que dans un plus petite des perles qu’elle porte, Ă©clairerait tout l’espace existant entre l’orient et l’ le lui rend le salut et lui dit qui es tu ? »elle rĂ©pond c’est moi qui suis ce qui se donne en plus. »Elle porte 70 habits dont le dernier est aussi beau que les anĂ©mones qui poussent sous l’arbre Tuba ; il voit la moelle des os de ses jambes Ă  travers tou cela »Ahmad 3/75 ce hadith est Ă©galement rapportĂ© par Ahmad dans le Musnad. L’imam Ahmad rapporte, d’aprĂšs Anas, que le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit au service d’Allah, que l’on parte ou que l’on revienne, c’est meilleur que la vie ici bas et ce qu’elle contient. L’espace de la longeur de l’arc de l’un d’entre vous ou de son fouet, dans le Paradis, vaut mieux que la vie ici l’une des femmes du Paradis se montrait Ă  la terre, elle emplirait l’espace qui existe entre la terre et le ciel de son voile est certes meilleur que la vie ici bas et ce qu’elle comporte »Ahmad 3/141 Ce Hadith a Ă©tĂ© rapportĂ© par Al Bukhari d’aprĂšs Anas. Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© citĂ© en entier au dĂ©but du descriptif du Paradis. Chez Al Bukhari il est dit si une femme du Paradis se montrait Ă  la terre, elle illuminerait l’espace qu’il y a entre la terre et le ciel et l’emplirait de voile est meilleur que la vie ici bas et tout ce qui s’y trouve »Al Bukhari 11/418 Al Riqaq » Abu Bakr Ibn Abu ad Dunya rapporte qu’Ibn Abbas a dit si une Houri montrait sa main entre le ciel et la terre, les crĂ©atures seraient Ă©blouies par sa beautĂ©. Sil elle montrait son voile, le soleil serait en face de sa beautĂ© comme la lumiĂšre qui se dĂ©gage d’une mĂšche par rapport Ă  la lumiĂšre du soleil. Sil elle montrait son visage, sa beautĂ© illuminerait ce qu’il y a entre le ciel et la terre » Ibn Wahb raconte que Muhammad Ibn Ka’b al Qurazi a dit Par Allah en dehors de qui il n’y a pas d’autre divinitĂ©, si une houri se trouvant prĂšs du TrĂŽne, montrait son bracelet, il Ă©teindrait par sa lumiĂšre celle du soleil et celle de la dire alors de la beautĂ© de celle qui le porte. »Al Qurtubi At tadhkira » page 476 Abu Hurayra a dit Au paradis se trouve une Houri, appelĂ©e Al Qayna », qui se dĂ©place, accompagnĂ©e par 70000 valets, en proclamant oĂč sont ceux qui ordonnent de faire le bien et qui interdisent le mal. ? »Ce hadith a Ă©tĂ© rapportĂ© par Al Qurtubi At Tabarani rapporte d’aprĂšs Mujahid, que le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit Les houris aux grands yeux ont Ă©tĂ© créées de safran »c’est un hadith trĂšs Ă©trange Ce Hadith a Ă©tĂ© rapportĂ© par Ibn Abbas ainsi que d’autre compagnons et leurs successeur. Ikrima rapporte un hadith dĂ©tachĂ©, dans lequel on lit que les Houris prient pour leurs Ă©poux alors qu’il sont encore dans cette vie ici bas. Elles disent O Seigneur, aide le dans la voie de ta religion, fais que son cƓur t’obĂ©isse et qu’il parvienne jusqu’à nous. Ô Toi le plus MisĂ©ricordieux des MisĂ©ricordieux » Dans le Musnad de l’imam Ahmad on lit dans un hadith Ă©levĂ© jusqu’àau ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… d’aprĂšs KathĂźr ibn Murra que Toutes les fois qu’une Ă©pouses ici bas fait du mal Ă  son mari, son Ă©pouse parmi les Houris lui dit ne lui faits pas de te combatte !Il n’est aurpĂšs de toi que comme un passant sur le point de te quitter pour venir chez nous » Ahmad 5/242 Du chant des Houris aux grands yeux» At Tirmidhi rapporte ainsi que l’autre d’aprĂšs ali, ces paroles du Messager d’Allah, Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… Il existe au Paradis une assemblĂ©e de houris dont Ă©manent des voix telles que jamais la crĂ©ation n’en entendit de pareilles et qui disent Nous sommes les immortelles et nous ne pĂ©rissons point, les bienheureuses et nous ne nous tourmentons point, les satisfaites et nous ne nous emportons point. Heureux qui nous appartient et Ă  qui nous appartenons »At Tirmidhi At Tirmidhi dit Il existe d’autre hadiths rapportĂ© d’aprĂšs Abu Hurayra, Abu said et Anas ; le hadit de ali Ă©tant quant Ă  lui isolĂ© » Ibn Abu Dhib rapporte, d’aprĂšs Anas Ibn Malik, que le Messager Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… a dit les houris chantent au paradis Nous, les jeunes beautĂ©s, nous avons Ă©tĂ© créées pour d’honorables Ă©poux »RapprotĂ© par Ibn Abhu Chahiba et par At Tabarani dans al Awsat At Tabarani raporte d’aprĂšs Ibn Umar, ces paroles de l’EnvoyĂ© Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… Les Ă©pouses au Paradis chantent Ă  l’attention de leurs Ă©poux avec les plus belles voix jamais entendues, et de leur chants nous sommes les bonnes, les belles, aux honorables Ă©poux, Ă  l’oeir rassĂ©rĂ©nĂ© » ; et Nous sommes les immortelles qui ne connaissent nulle mort, les sereines qui ne connaissent nulle peur, les installĂ©es FixĂ©es qui ne connaissent nul dĂ©part »At TabaranĂź dans as Saghir et al Awsat ; ses transmetteurs comptent parmi les sĂ»rs Al Layth Ibn sad rapporte, d’aprĂšs Al Walid Ibn abda que le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… dit Ă  Gabriel ArrĂȘte toi aurpĂšs des Houris aux grands yeux ! » Il le fit et le ProphĂšte alayhi salam de leur demander qui ĂȘtes vous ? » Elles rĂ©pondirent Nous sommes les jeunes beautĂ©s de gens, qui s’établirent et guĂšre ne partirent qui rajeunirent et guĂšre ne vieillirent et qui, purifiĂ©es, guĂšre ne se salirent »Ibn Al Qayyim dans hĂądi al Arwah » page 162 Al Qurtubi dit aprĂšs avoir rapportĂ© le prĂ©cĂ©dent Hadith relatif au chant des houris aux grands yeux »Aicha a dit A ses paroles des houris aux grands yeux, les croyantes parmi les femmes d’ici bas rĂ©pondirent nous sommes celles qui font la priĂšre et vous ne la faite point, celles qui font le jeĂ»ne et vous ne le faites points, celles qui font les ablutions mineures et vous ne les faites point, celles qui font l’aumĂŽne et vous ne la faites point »Aicha a ajoutĂ© Alors elles eurent le dessus ; et Allah est Omniscient » Ainsi le mentionne t-il dans At Tadhkira, dans plus de rĂ©fĂ©rence Al Qurtubi dans At Tadhkira » page 476 ; et Allah est plus savant ! TirĂ© du livre Les dĂ©lices du Paradis » d’Ibn KathĂźrPubliĂ© par Al-HĂąfidh AbĂź al-FadĂą IsmĂą-Ăźl Ibn Oumar Ibn KathĂźr – Ű§Ù„Ű„Ù…Ű§Ù… Ű§ŰšÙ† ÙƒŰ«ÙŠŰ±
Onn’acceptera pas que cette premiĂšre se fasse Ă  Fatick. On doit se battre pour que Fatick ne rĂ©gresse pas. C’est le combat qui mĂ©rite d’ĂȘtre engagĂ©, pas celui de mettre les jeunes dans les rĂ©seaux sociaux pour injurier des responsables ou bien qu'ils mettent du rouge. Ça ne sert Ă  rien! Nous jouons la carte de la responsabilitĂ©

Les uns l’appellent Bubble man, les autres the monster, un autre cauchemar pour le pauvre Omar qui a l'une des maladies cutanĂ©es les plus grossiĂšres et horribles dans le monde. Le plus grand organe du corps humain est la peau et la peau propre est notre carte de visite, mais ce qui arrive quand une terrible maladie prend le dessus et rend la peau plus horrible et repoussante ? Mohammad Omar, Ă©galement connu comme Bubble Man et/ou le monstre a une maladie rare qui provoque de petites tumeurs qui apparaissent sur tout le corps. Sa vie entiĂšre a Ă©tĂ© marquĂ©e par la prĂ©sence de petites tumeurs qui grossissent sans cesse sur chaque morceau de sa peau, une condition connue sous le nom de Neurofibromatose. Omar vit Ă  Hyderabad, en Inde et il est nĂ© en parfaite santĂ© avec la peau de bĂ©bĂ© douce et aucun signe de ces tumeurs terribles, mais a 14 ans, il a remarquĂ© que de petits morceaux ont commencĂ© Ă  se dĂ©velopper sur les extrĂ©mitĂ©s de ses mains, et de ses pieds. Sa mĂšre a Ă©galement eu des nodules semblables sur les mains, mais ils n'ont jamais grossi en taille ou en nombre. Malheureusement, sa mĂšre avait donnĂ© Ă  son fils une forme beaucoup plus grave de la maladie qui finira par faire de lui le "Bubble wrap-humain». Au moment oĂč il avait 20 ans, omar dĂ©jĂ  eu des tumeurs sur les diffĂ©rentes parties de son corps, y compris le visage. En ce moment, il savait dĂ©jĂ  qu'un cauchemar l'attendait. En raison de son apparence, il Ă©tait RegardĂ© comme Ă©tant infĂ©rieure Ă  un chien errant. Dans un monde oĂč les regards sont ce qui dure le plus, Omar vivait une pĂ©riode trĂšs difficile. Mais de toute façon, il a dĂ©couvert qu'il la force de surmonter son problĂšme et se battre pour avoir une vie normale, tout comme chacun d'entre nous. Heureusement, il n'a pas besoin d'aller de l'avant tout seul ... À l'Ăąge de 28 ans, il a trouvĂ© son vĂ©ritable amour, une femme de 45 ans du nom de Farhat-un-Nisa, qui Ă©tait capable de voir au-delĂ  de l'extĂ©rieur dĂ©sagrĂ©able et tombe amoureuse de sa belle personnalitĂ© et de sa gĂ©nĂ©rositĂ© . Elle-mĂȘme infirme d'un pied a dĂ©clarĂ© " Omar Ă©tait un homme bon. Il Ă©tait aimable et gĂ©nĂ©reux. Ma famille m'a averti que l'avenir pourrait ĂȘtre difficile si sa maladie se dĂ©veloppait. Ils ont mĂȘme consultĂ© un mĂ©decin. Mais j'ai pris le risque ». Ils ont vieilli ensemble, Omar a maintenant 62 ans et le couple a maintenant deux enfants, qui heureusement n'ont pas hĂ©ritĂ© la maladie gĂ©nĂ©tique de leur pĂšre. En vieillissant, la maladie de l'homme va de plus en plus mal, les tumeurs ont couvert son corps. MalgrĂ© le fait qu'ils sont indolores Ă  l'extĂ©rieur, les bulles recouvrant le corps ont causĂ© des cicatrices trĂšs profondes Ă  l'intĂ©rieur. En raison de son apparence, omar qui a perdu tous ses emplois, survit en faisant la manche dans une sociĂ©tĂ© qui le traite comme s'il Ă©tait un animal malade, alors que l'ĂȘtre humain a besoin d'affection et de respect. Mais Omar est reconnaissant Ă  sa famille J'essaie de me garder propre et prĂ©sentable et ma femme m'aide Ă  raser et couper mes cheveux mais il n'y a pas grand chose que je puisse faire pour cacher ces bulles, ils grandissent et se dĂ©veloppent. Je ne sais pas ce que je ferais sans mon Ă©pouse, elle est une bĂ©nĂ©diction et je suis chanceux de l'avoir. J'aime beaucoup ma famille. Sa femme a dit qu'elle ne regrette pas d'avoir Ă©pousĂ© Omar. Ci-dessous quelques fotos de victimes de cette terrifiante pathologie que Dieu nous prĂ©serve d’épreuves que nous ne pourrions assumer. La santĂ© est un Ă©norme bienfait de Dieu Ă  l’égard de l’ĂȘtre humain, un bienfait indispensable que l’homme ne mesure pas Ă  sa juste valeur. À ce titre le ProphĂšte salut et priĂšres sur lui a dit Il y a deux bienfaits dont beaucoup ne sont pas conscients la santĂ© et le temps libre » RapportĂ© par Al-Boukhari et Muslim. Dans un autre hadith, il dit encore “AprĂšs la foi, personne n’a jamais reçu de grĂące meilleure que la santĂ©.” La maladie, ou l’épreuve sont comme des thermomĂštres qui prennent la tempĂ©rature de notre foi. Ce n’est pas la gravitĂ© de la maladie qui doit nous prĂ©occuper mais bel et bien notre rĂ©action face Ă  celle-ci. l'on se rappelle une parole de notre Seigneur Ô croyants ! Cherchez du rĂ©confort dans la patience et la priĂšre ! Dieu est en vĂ©ritĂ© avec ceux qui savent s’armer de patience » Sourate la vache Verset 153. N’oublions pas que Dieu a dit Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils m’adorent » Sourate Ad-Dhariyates, Verset 156

ï»żQuand l’on vit la dĂ©ception Ă  rĂ©pĂ©tition, on pense qu'il est bĂȘte d'ĂȘtre gentil et qu'on se fera toujours avoir". En outre, la gentillesse confĂšre de multiples bienfaits pour la santĂ© 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID VZGDgDBy3PHro9iV6uhW4pMfyFaj4NcXKb1ljkOOP8jeLalVd_eNnQ== NSSTV.
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