Nous pouvons aujourd’hui proposer une activitĂ© Ă  30 heures par semaine en moyenne », se fĂ©licite AurĂ©lien Lambinet, directeur de Champagne MobilitĂ©s et de la STDM (filiale de la RATP Dev).
En collaboration avecMatthieu BABIN,Avocat, cabinet Capstan OUI. Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, les 35 heures ne constituent pas la durĂ©e maximale de travail, mais seulement la durĂ©e lĂ©gale ». Cela signifie que toute heure de travail effectif accomplie au-delĂ  de 35 heures hebdomadaires dans le cadre de la semaine civile » du lundi 0 h au dimanche 24 h constitue une heure supplĂ©mentaire, sauf exceptions en cas d’organisation du travail sur une durĂ©e supĂ©rieure Ă  la semaine. PrĂ©voir l’accomplissement d’un forfait hebdomadaire de 39 heures revient donc Ă  convenir avec le salariĂ© de l’accomplissement de 4 heures supplĂ©mentaires par semaine. Cette convention de forfait doit impĂ©rativement ĂȘtre prĂ©vue par Ă©crit, le plus simple Ă©tant de la faire figurer dans le contrat de travail. La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă  la rĂ©munĂ©ration minimale prĂ©vue par la loi ou la convention collective pour 39 heures de travail, augmentĂ©e des majorations de salaire applicables aux 4 heures supplĂ©mentaires comprises dans le Soit une rĂ©munĂ©ration minimale horaire brute Ă©gale au SMIC 8,71 euros et une majoration de 25 % des 4 premiĂšres heures supplĂ©mentaires. La rĂ©munĂ©ration forfaitaire mensuelle sera de [ 39 × 8,71 + 4 × 8,71 × 0,25 ] x 52 semaines / 12 mois = 339,69 + 8,71 x 52/12 = euros bruts Avant l’entrĂ©e en vigueur de la loi du 20 aoĂ»t 2008 portant rĂ©forme du temps de travail, il fallait impĂ©rativement veiller Ă  ce que l’application du forfait hebdomadaire ne conduise pas au dĂ©passement du contingent annuel d’heures supplĂ©mentaires, sauf Ă  recueillir l’autorisation prĂ©alable de l’inspecteur du travail. DĂ©sormais, cette autorisation n’est plus requise. Le contingent est fixĂ© par accord collectif d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut, par la branche ou par dĂ©cret. Actuellement, en l’absence d’accord, il est de 220 heures par an et par salariĂ©, et son utilisation doit donner lieu Ă  une consultation au moins annuelle du comitĂ© d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Le recours aux heures supplĂ©mentaires dans la limite du contingent doit faire l’objet d’une information prĂ©alable du comitĂ© d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ; au-delĂ  du contingent doit donner lieu Ă  une consultation prĂ©alable du comitĂ© d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, sans que l’employeur soit tenu par cet avis, ainsi qu’à des contreparties en repos dĂ©finies par accord collectif d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut, par la branche ou par dĂ©cret. C. trav., art. L. 3121–10, L. 3121–11, L. 3121–11–1, L. 3121–38, L. 3121–40 et L. 3121–41
39heures par semaine et une demi-journée de RTT par semaine ; 39 heures par semaine et deux journées de RTT par période de quatre semaines. L'aménagement des 35 heures s'est fait au cas par cas, et a donné lieu à des discussions (parfois tendues) et des négociations entre le patronat et les employés. Le mot RTT est entré dans le vocabulaire courant pour désigner, par

Les congĂ©s payĂ©s constituent un droit de tout salariĂ©, que vous allez pouvoir apprĂ©cier. Les calculer est parfois compliquĂ©, comme vous avez pu l’apprendre et le comprendre dans nos prĂ©cĂ©dents billets. Nous avons prĂ©sentĂ© les rĂšgles qui s’appliquent au temps complet, mais qu’en est-il du temps partiel ? Si vous travaillez Ă  temps partiel ou songez Ă  le faire, vous avez sĂ»rement quelques idĂ©es reçues. Qu’est-ce que le principe d’égalitĂ© entre les salariĂ©s ? Un contrat de travail Ă  temps partiel est un contrat dont la durĂ©e de travail est infĂ©rieure Ă  la durĂ©e lĂ©gale de 35 heures par semaine. Le calcul du temps partiel peut se faire par mois ou semaine. Article L3123-5 du Code du travail Le salariĂ© Ă  temps partiel bĂ©nĂ©ficie des droits reconnus au salariĂ© Ă  temps complet par la loi, les conventions et les accords d'entreprise ou d'Ă©tablissement sous rĂ©serve, en ce qui concerne les droits conventionnels, de modalitĂ©s spĂ©cifiques prĂ©vues par une convention ou un accord collectif. » Le principe est que les salariĂ©s Ă  temps partiels disposent des mĂȘmes droits que ceux Ă  temps plein. Ils ont donc droit au mĂȘme nombre de jours de congĂ©s que les autres, Ă  savoir 30 jours ouvrables par an. Comment dĂ©compte-t-on les congĂ©s payĂ©s ? Chaque salariĂ© dispose de 30 jours ouvrables de congĂ©s payĂ©s par an, ou 25 jours lorsque le calcul se fait en jours ouvrĂ©s, qu’il travaille Ă  temps plein ou Ă  temps partiel, soit 5 semaines de congĂ©s payĂ©s. Les jours ouvrables Ce sont tous les jours de la semaine Ă  l’exception du jour de repos hebdomadaire, il y a donc 6 jours ouvrables par semaine. Les jours ouvrĂ©s Ce sont les jours normalement travaillĂ©s par l’entreprise, mĂȘme si le salariĂ© ne travaille pas tous ces jours-lĂ . Il en est de mĂȘme pour le salariĂ© Ă  temps partiel. Le mode de calcul en jours ouvrĂ©s ne peut ĂȘtre effectuĂ© que si cela ne lĂšse pas le salariĂ© par rapport Ă  un calcul en jours ouvrables. Pour chaque mois de travail, un salariĂ© va acquĂ©rir 2,5 jours ouvrables de congĂ©s payĂ©s. MĂȘme si vous ĂȘtes Ă  temps partiel, le nombre de congĂ©s payĂ©s est le mĂȘme car il n’est pas proportionnel au temps de travail en vertu du principe d’égalitĂ©. L’employeur peut dĂ©cider de calculer en fonction des jours travaillĂ©s par le salariĂ© du moment que cela ne le lĂšse pas, c’est donc la mĂȘme rĂšgle que celle qui s’applique pour le choix entre jours ouvrĂ©s et jours ouvrables. Donc dans tous les cas, avec ces modes de calcul, on comprend que le salariĂ© Ă  temps partiel n’a pas plus ni moins de droits que le salariĂ© Ă  temps plein. Exemple Jules est salariĂ© Ă  temps partiel, il travaille les lundis, mardis et mercredis. Son entreprise calcule les congĂ©s payĂ©s en jours ouvrables. Il part en vacances le mercredi 17 juin au soir et reviendra le lundi 29 au matin. Comme on dĂ©compte les congĂ©s payĂ©s Ă  partir du premier jour oĂč il aurait dĂ» travailler jusqu’au dernier jour ouvrable des vacances, on aura le lundi 22 juin, mardi 23, mercredi 24 ; et aussi les autres jours ouvrables jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27. Les salariĂ©s Ă  temps partiel ont-ils plus de jours que les autres ? Non. Comme pour les samedis, l’employeur fera en sorte que le salariĂ© Ă  temps partiel n’essaie pas de gagner des jours de congĂ©s en plus par rapport Ă  ses collĂšgues en plaçant toujours les jours de façon stratĂ©gique. Cet effet d’aubaine ne doit pas ĂȘtre autorisĂ©. Ainsi l’employeur peut imposer une rĂšgle semblable Ă  celle des 5 samedis en raison des 5 semaines de congĂ©s payĂ©s en dĂ©comptant obligatoirement 5 jours ouvrables et pas plus. C’est Ă  l’employeur de fixer les rĂšgles car il doit s’assurer que le principe d’égalitĂ© entre les salariĂ©s soit appliquĂ©. Exemple GrĂące Ă  ce mode de calcul, Jules n'a pas plus de jours. Il a dĂ©pensĂ© » autant de jours qu’un salariĂ© Ă  temps plein, seulement c’est comme s’il avait eu un week-end plus long en plus en fonction de ses jours non travaillĂ©s. Comment calcule-t-on les demi-journĂ©es de travail ? Quand un salariĂ© travaille une demi-journĂ©e et qu’il souhaite poser un congĂ© sur la moitiĂ© de la journĂ©e, ce n’est pas possible. Il pose obligatoirement une journĂ©e entiĂšre, de telle sorte qu’un jour de congĂ© payĂ© lui sera dĂ©comptĂ©. L’indemnisation des congĂ©s payĂ©s est-elle la mĂȘme Ă  temps partiel qu’à temps plein ? Oui. L’indemnisation des congĂ©s est soumise Ă  la mĂȘme rĂšgle pour les salariĂ©s Ă  temps partiel et ceux Ă  temps plein, Ă  savoir le dixiĂšme de leur rĂ©munĂ©ration ou le maintien du salaire. La solution la plus avantageuse pour le salariĂ© sera retenue.

Ilest interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le
Jean-Marc Ayrault a relancĂ© le dĂ©bat sur la durĂ©e du temps de travail mardi. Dans une interview au Parisien, le Premier ministre a affirmĂ© que l'idĂ©e des 39 heures "n'Ă©tait pas taboue" et a reconnu le tort des 35 heures causĂ© Ă  certaines petites entreprises.>>LIRE AUSSI les 39 heures, "pas taboues" À peine ses mots avaient-ils circulĂ©, que le chef du gouvernement trouvait le "soutien" des pourfendeurs de cette mesure, mise en place dĂšs 2000 par le gouvernement Jospin. Jean-Marc Ayrault a beau avoir assurĂ© ne pas vouloir supprimer les 35 heures mardi matin sur France info, la polĂ©mique est lancĂ©e.>> LIRE AUSSI retour sur un Ă©niĂšme couac du gouvernement>>> s'est demandĂ©e pourquoi le chiffre 35 a Ă©tĂ© retenu, et si les autres ne sont pas plus lĂ©gitimes."Nous retrousser les manches"‱ Pourquoi 35 heures? La mesure visait Ă  faire travailler les salariĂ©s moins longtemps, afin de rĂ©pondre Ă  deux objectifs libĂ©rer des postes disponibles pour rĂ©duire le chĂŽmage et accorder plus de temps aux loisirs. "Ce chiffre est un compromis obtenu aprĂšs un certain nombre de calculs et de simulations effectuĂ©s en comparaison avec le temps de travail dans les autres pays industrialisĂ©s et l'Ă©volution du temps de travail en France Ă  travers l'Histoire", dĂ©crypte pour l'Ă©conomiste et chercheur Ă  l'universitĂ© Paris-II, Bruno JĂ©rĂŽme."Le chiffre 35 se divise en cinq, ce qui permet de remplir une semaine de cinq jours de travail. Cela correspond Ă  10% de moins que 39 heures durĂ©e lĂ©gale avant 2000, une proportion que l'on peut combler Ă  3% par une meilleure productivitĂ© des salariĂ©s et Ă  7% par de nouvelles embauches", explique Ă  le socialiste Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry, Ă  l'origine de la dĂ©fenseurs de la mesure espĂ©raient la crĂ©ation de emplois. Or selon la DARES, le service statistique du MinistĂšre du Travail entre 1998 et 2002, les dispositifs de rĂ©duction du temps de travail auraient permis de crĂ©er ou prĂ©server 350 000 emplois. Par ailleurs, le dispositif coĂ»terait 12 milliards d'euros par an aux finances publiques Ă  cause des compensations aux entreprises, selon un rapport du Conseil d’analyse Ă©conomique. Enfin, la mesure est envisageable "si les entreprises font des gains de productivitĂ©. Or, avec la crise, les entreprises sont en difficultĂ©. Il faudrait probablement revoir ce seuil", estime Bruno JĂ©rĂŽme. © Reuters‱ Pourquoi pas 37 heures? Le seuil des 36 heures fĂ©dĂšre trĂšs peu de soutiens, subissant les mĂȘmes critiques que les 35 heures. En revanche, le prĂ©sident du Nouveau Centre, HervĂ© Morin, est un fervent partisan des 37 heures. "Je veux faire en sorte que nous nous retroussions tous les manches pour travailler un peu plus et faire en sorte que notre pays puisse retrouver rapidement Ă  la fois l'Ă©quilibre budgĂ©taire et la prospĂ©ritĂ©", avait dĂ©fendu le centriste pendant la prĂ©sidentielle. Mais les dĂ©fenseurs des 35 heures y voient un risque pour l'emploi. Et pour beaucoup d'autres experts, le seuil est encore trop Valls, soutien des 39 heures © EUROPE 1‱ Pourquoi pas 39 heures? Le seuil de 38 heures ne rĂ©unit pas beaucoup de soutiens non plus. Celui de 39, en revanche, beaucoup plus, dont celui notable de l'actuel ministre de l'IntĂ©rieur Manuel Valls. "Est-ce que, dans le monde tel qu'il est aujourd'hui - avec la concurrence que nous connaissons -, nous pouvons nous permettre d'ĂȘtre sur des idĂ©es des annĂ©es 1970, 1980, 1990 ? Non", avait-il soutenu sur Europe1 en janvier un tel bond n'est pas sans risque. "En passant de 35 Ă  39 heures, le salariĂ© qui fait dĂ©jĂ  des heures en plus ne se les verra plus payer en heures supplĂ©mentaires. Il perdra du pouvoir d’achat", avait Ă  l'Ă©poque analysĂ© Denis Clerc, Ă©ditorialiste Ă  Alternatives Ă©conomiques. "Et pour le salariĂ© qui ne fait pas d’heure supplĂ©mentaire, il n’y a aucune raison qu’il travaille davantage. Si son entreprise ne lui demande pas d’effectuer d’heure supplĂ©mentaire, c’est que l’activitĂ© Ă©conomique n’est pas suffisante", avait-il poursuivi."La rĂ©volution informatique ne s'est pas rĂ©percutĂ©e" © Jacky Naegelen / Reuters‱ Plus de 39 heures, voire pas de seuil du tout? Pour l'Ă©conomiste Bruno JĂ©rĂŽme, le seuil de 39 heures est "un minimum Ă  mettre en place dans un premier temps. Il faudra ensuite se poser la question de l'au-delĂ ". Le Medef, lui, est contre tout seuil fixĂ© par la loi. Le syndicat des patrons plaide pour des accords entre syndicats et dirigeants dans chaque entreprise. Un tel systĂšme est Ă  l'Ɠuvre en Allemagne, oĂč la durĂ©e maximale est toutefois fixĂ©e Ă  48 heures.‱ 32 heures, une utopie? Dans son projet prĂ©sidentiel, Europe-Ecologie-Les Verts EELV prĂŽnait le "'travailler mieux et moins' pour 'travailler tous'" et souhaitait aller vers les 32 heures. L'idĂ©e, qui provoque une vĂ©ritable levĂ©e de fourches chez les libĂ©raux, est pourtant thĂ©orisĂ©e depuis longtemps par l'Ă©conomiste Pierre Larrouturou, ex-membre du PS. "La vraie cause du chĂŽmage, ce sont les gains de productivitĂ© colossaux enregistrĂ©s depuis les annĂ©es 1970. MĂ©caniquement, si la rĂ©volution de l’informatique ne s’est pas rĂ©percutĂ©e sur une rĂ©duction du temps de travail, elle s’est convertie en destructions d’emplois", affirmait-il en novembre 2011 au site d'information de gauche l'Ă©conomiste Bruno JĂ©rĂŽme, il faut refaire des simulations comme cela avait Ă©tĂ© fait en 2000. "Les Ă©conomistes doivent au plus vite refaire des calculs. Je suis les choses depuis longtemps, et rien n'a Ă©tĂ© fait depuis 20 ans. Ce seuil de 35 ne veut plus dire grand-chose tant la situation a Ă©voluĂ©. Le dĂ©bat est relancĂ© aujourd'hui, les experts doivent trancher rapidement."
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Chargéede tous les maux ou revendiquée comme un acquis social, la durée légale du travail de 35 heures est la norme en France. Les dérogations sont pourtant nombreuses,et amenées à se
Le passage aux 35 heures en janvier 2000 a bouleversĂ© la sociĂ©tĂ© et les entreprises françaises. Vingt ans aprĂšs, la durĂ©e lĂ©gale du travail reste inchangĂ©e et sa mise en oeuvre a Ă©tĂ© "digĂ©rĂ©e", mĂȘme si la lĂ©gislation a beaucoup Ă©voluĂ©, permettant de nombreux amĂ©nagements."Totem pour les uns, tabou pour les autres", les 35 heures constituent toujours le seuil de dĂ©clenchement des heures supplĂ©mentaires, lesquelles donnent droit Ă  un salaire majorĂ©, rappelle Christophe NoĂ«l, avocat en droit du travail interrogĂ© par l' lois Aubry sur les 35 heures de travail hebdomadaires, applicables en 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariĂ©s et en 2002 pour les autres, prĂ©voyaient Ă©galement la possibilitĂ© d'annualiser le temps de travail heures par an et de le gĂ©rer sous forme de forfait-jours."L'annualisation du temps de travail a Ă©tĂ© une avancĂ©e trĂšs forte pour les entreprises, cela leur a offert plus de flexibilitĂ©", soutient Eric Heyer, Ă©conomiste Ă  l' de gagnants que de perdants"-"Les grands entreprises industrielles, qui pouvaient plus facilement se rĂ©organiser, qui avaient beaucoup d'Ă©quipements et des salaires modestes pour profiter des baisses de cotisations, Ă©taient gagnantes. En revanche, une petite entreprise de services avec des salariĂ©s trĂšs bien payĂ©s Ă©tait perdante", explique-t-il. Dans la fonction publique, la mise en oeuvre a Ă©tĂ© plus rigide, voire "catastrophique dans les hĂŽpitaux" faute d'anticipation, se souvient l'Ă©conomiste."Mais globalement, il y a eu macro-Ă©conomiquement un peu plus de gagnants que de perdants", juge M. Heyer. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, "l'Ă©conomie française s'est beaucoup mieux comportĂ©e que ses partenaires europĂ©ens Ă  croissance donnĂ©e, on a créé plus d'emplois selon l'Insee-", mĂȘme si cette rĂ©forme "a coĂ»tĂ© cher aux finances publiques".RĂ©guliĂšrement vilipendĂ©es, les 35 heures, en tant que durĂ©e lĂ©gale du travail, "n'ont jamais Ă©tĂ© remises en cause", souligne Christophe NoĂ«l. "Ce qui a Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ© en revanche, ce sont tous les amĂ©nagements possibles concernant le temps de travail dans les entreprises", relĂšve l'avocat qui dĂ©plore une "inflation lĂ©gislative avec une vingtaine de lois en vingt ans".Parmi elles, "les lois Fillon de 2003 qui dĂ©tricotent les 35 heures", selon Eric Heyer. "L'entreprise a alors le droit de rester aux 39 heures ..., le surcoĂ»t des heures supplĂ©mentaires baisse et elle reçoit des aides. Puis en 2007, avec la loi Tepa sous Nicolas Sarkozy, on dĂ©tricote encore en faisant du +travailler plus pour gagner plus+, en incitant Ă  faire des heures supplĂ©mentaires", Ă©grĂšne l' grĂ© des nouvelles lĂ©gislations, les accords d'entreprise priment de plus en plus sur la loi et permettent de la contourner, en particulier dans les grandes que 35 heures-"L'objectif a Ă©tĂ© de favoriser les entreprises pour qu'elles ne soient pas trop pĂ©nalisĂ©es par ces dispositions", analyse Me NoĂ«l, et au final elles "ont plutĂŽt bien digĂ©rĂ© les lois Aubry. Tout le monde s'y est retrouvĂ© les entreprises parce qu'il y avait des amĂ©nagements possibles, des dĂ©rogations et des aides financiĂšres, et il y a eu un avantage Ă©norme pour les salariĂ©s."De nombreux Français ont vu leur quotidien, leur rapport au travail changer. "Soudainement on s'est souciĂ© de la vie privĂ©e des gens, le travail n'Ă©tait plus forcĂ©ment l'unique ambition pour sa vie, on a compris que les salariĂ©s n'Ă©taient pas corvĂ©ables Ă  merci", relate Me amĂ©nagements successifs ont nĂ©anmoins conduit Ă  un constat, dressĂ© en 2016 par un sondage Randstad "en France, 70 % des salariĂ©s Ă  temps plein travaillent plus de 35 heures par semaine".Selon l'Insee, en 2018, la durĂ©e hebdomadaire du travail Ă©tait de 37,3 heures en moyenne en France hors Mayotte, dont 40,5 heures pour les personnes Ă  temps complet. Parmi les non salariĂ©s, elle atteignait 54 heures par semaine chez les agriculteurs et 45,9 heures chez les artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Pour les salariĂ©s Ă  temps complet, la moyenne Ă©tait de 39,1 084144 - Paris AFP - © 2020 AFP
Cen’est pas la loi qui rĂ©git l'amĂ©nagement du temps de travail en entreprise mais une convention, un accord de branche, ou un accord d’entreprise ou d’établissement. À dĂ©faut d’accord entre les partenaires sociaux sur les RTT, toutes les heures au-delĂ  de 35 heures par semaine doivent vous ĂȘtre payĂ©es. Depuis le 22 aoĂ»t 2008, il n’est plus possible de signer un
[HEURES SUPPLEMENTAIRES] La durĂ©e lĂ©gale du travail est de 35 heures par semaine. Toute heure de travail effectuĂ©e au-delĂ  est considĂ©rĂ©e comme une heure supplĂ©mentaire. [Mise Ă  jour du lundi 25 juillet 2022 Ă  13h31] Vendredi 22 juillet, les dĂ©putĂ©s ont votĂ© la hausse du plafond de dĂ©fiscalisation des heures supplĂ©mentaires pour 2022. Le dĂ©bat concernant cette proposition, prĂ©sente dans le programme Ă©lectoral de ValĂ©rie PĂ©cresse, a Ă©tĂ© houleux entre la gauche et les autres groupes. Cette mesure Ă©tait dĂ©battue dans le cadre de l'examen du budget rectificatif Ă  l'AssemblĂ©e nationale, qui fait suite au vote du projet de loi en soutien au pouvoir d'achat du jeudi 21 juillet. Les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© la proposition Ă  180 voix contre 53. Le plafond de dĂ©fiscalisation des heures supplĂ©mentaires et complĂ©mentaires effectuĂ©es par les salariĂ©s entre le 1er janvier 2022 et le 31 dĂ©cembre 2022 passe Ă  7 500 euros contre 5 000 euros. A l'origine, le groupe LR souhaitait "une dĂ©fiscalisation complĂšte des heures supplĂ©mentaires". La mesure a Ă©tĂ© soutenue par le Rassemblement national. A gauche la rĂ©action a Ă©tĂ© diffĂ©rente "La question, c'est de [les] rendre tellement avantageuses qu'Ă  un moment donnĂ©, elles sont prĂ©fĂ©rĂ©es au fait de recruter", a alertĂ© Eric Coquerel, dĂ©putĂ© LFI, concernant les heures supplĂ©mentaires. Qu’est-ce qu’une heure supplĂ©mentaire ? Une heure supplĂ©mentaire peut ĂȘtre effectuĂ©e par n’importe quel salariĂ©, Ă  la demande Ă©crite ou orale de l’employeur. Elle ouvre droit Ă  une rĂ©munĂ©ration plus favorable Ă©tant donnĂ© que le taux horaire est majorĂ© et/ou Ă  un repos compensateur. Dans le cas d’heures supplĂ©mentaires rĂ©alisĂ©es au-delĂ  de la limite annuelle, une contrepartie obligatoire en repos est mise en place. Quels sont les taux de majoration des heures supplĂ©mentaires ? C’est la convention collective de l’entreprise ou l’accord de branche Ă©tendu qui fixe le taux de majoration des heures supplĂ©mentaires. Celui-ci s’élĂšve au minimum Ă  10%. En cas d’absence de dispositifs conventionnels, les heures supplĂ©mentaires sont majorĂ©es de 25% pour les 8 premiĂšres heures supplĂ©mentaires travaillĂ©es dans la mĂȘme semaine. Ce taux passe Ă  50% pour les heures supplĂ©mentaires suivantes au-delĂ  de la 43e heure de travail. Quel est le maximum d’heures supplĂ©mentaires par mois ? La limite d’heures supplĂ©mentaires est appelĂ©e "contingent annuel". LĂ  encore, c’est la convention collective de l’entreprise, l’accord collectif de l’entreprise ou l’accord de branche qui dĂ©termine le nombre maximal d’heures supplĂ©mentaires par mois. En cas d’absence de prĂ©cision, ce nombre s’élĂšve Ă  220 par salariĂ© et par an. À noter que la durĂ©e maximale de travail est de 48 heures par semaine selon le Code du travail. Toutes les heures prises en compte sont celles qui sont accomplies au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale. À savoir que la loi impose qu’un salariĂ© ne travaille pas plus de 10 heures par jour, sauf dĂ©rogation. Mon patron m’impose de rĂ©cupĂ©rer les heures supplĂ©mentaires que faire ? Chaque heure de travail supplĂ©mentaire doit ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur. Cette rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre remplacĂ©e par un repos compensateur d’une durĂ©e identique aux heures travaillĂ©es. C’est au choix de l’employeur. La loi impose cependant un repos compensateur obligatoire en cas de dĂ©passement du contingent annuel. Heures supplĂ©mentaires non payĂ©es Un salariĂ© qui n’a pas reçu de rĂ©munĂ©ration pour ses heures supplĂ©mentaires peut saisir le conseil des prud’hommes pour manquement grave aux obligations contractuelles. Le salariĂ© peut Ă©galement dĂ©cider de ne pas poursuivre son contrat de travail. Pour prouver le non-paiement des heures supplĂ©mentaires, il est possible de fournir toute preuve appuyant le litige. Heures supplĂ©mentaires et temps partiel Des heures supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre accomplies dans le cadre d’un travail Ă  temps partiel. Elles peuvent ĂȘtre effectuĂ©es dans la limite de 1/10e de la durĂ©e hebdomadaire ou mensuelle suivant le contrat de travail. LĂ  encore, toute heure complĂ©mentaire doit ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©e un taux de majoration, fixĂ© par dispositifs conventionnels, est appliquĂ©. Il s’élĂšve Ă  10% puis Ă  25% pour les heures effectuĂ©es au-delĂ  de 1/10e, et dans la limite de 1/3.
Lemployeur ne peut pas exiger de l'assistante maternelle de travailler plus de 48 heures par semaine. Cependant cette durĂ©e de travail peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e si l'assistante maternelle donne son
ï»żAccueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Pas plus de 35 heures par semaine — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.

LadurĂ©e du travail mensuelle. Concernant la durĂ©e de travail mensuelle pour un salariĂ© Ă  temps complet, ce dernier est calculĂ© dans la majoritĂ© des cas selon la loi de mensualisation du temps de travail. Ainsi pour un salariĂ© Ă  35 heures, la durĂ©e de travail est de 35*52/12= 151,67. Pour obtenir les 1607 heures, ce n’est pas 151,67*12.

La rĂ©glementation applicable aux mineurs Les salariĂ©s et apprentis de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler plus de 35 heures par semaine et 8 heures par jour. A titre exceptionnel, ils peuvent accomplir 5 heures supplĂ©mentaires par semaine au maximum aprĂšs accord de l'inspecteur du travail et du mĂ©decin du travail. Ils doivent bĂ©nĂ©ficier d'un temps de pause de 30 minutes consĂ©cutives dĂšs que leur temps de travail quotidien atteint 4 heures 30. Leur temps de repos quotidien ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  12 heures consĂ©cutives s'ils ont moins de 18 ans et 14 heures s'ils ont moins de 16 ans. Quant au repos hebdomadaire, il doit ĂȘtre de 2 jours consĂ©cutifs, sauf dĂ©rogations fixĂ©es par convention ou accord collectif. Les heures d'Ă©quivalence Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Dans certaines professions et pour des emplois comportant des pĂ©riodes d'inaction, une durĂ©e Ă©quivalente Ă  la durĂ©e lĂ©gale de 35 heures peut ĂȘtre instituĂ©e par dĂ©cret. Ainsi, par exemple, la durĂ©e hebdomadaire de travail peut ĂȘtre fixĂ©e Ă  38 heures, dĂ©comptĂ©es comme 35. Les 38 heures constituent alors le seuil de dĂ©clenchement des heures supplĂ©mentaires. C'est le cas par exemple dans le secteur mĂ©dico-social personnel soignant, mĂ©decins salariĂ©s..., des transports ambulanciers..., du tourisme personnel encadrant les mineurs... ou de l'alimentation personnel de vente Ă  temps plein des commerces de dĂ©tail de fruits et lĂ©gumes, Ă©picerie et produits laitiers. Les dispositions propres Ă  certaines professions La convention collective des assistants maternels fixe Ă  45 heures par semaine la durĂ©e d'accueil des enfants, soit 9 heures par jour, avec un repos quotidien, sauf dĂ©rogations, de 11 heures et un repos hebdomadaire de 24 heures. Autre exemple la convention collective du particulier employeur prĂ©voit que la durĂ©e de travail des employĂ©s de maison est de 40 heures par semaine pour un salariĂ© Ă  temps plein. Un repos hebdomadaire de 24 heures consĂ©cutives doit lui ĂȘtre donnĂ©, de prĂ©fĂ©rence le dimanche. Des rĂšgles spĂ©cifiques s'appliquent Ă©galement aux concierges d'immeubles d'habitation, aux vendeurs Ă  domicile, aux dĂ©marcheurs, aux mandataires sociaux et cadres dirigeants. Les conventions de forfait Certains salariĂ©s, surtout les cadres, travaillent rĂ©guliĂšrement au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale de travail ou sans suivre un horaire collectif prĂ©cis. Pour ces derniers, des conventions de forfait en heures ou de forfait annuel en jours peuvent ĂȘtre passĂ©es avec leur employeur. Les conventions de forfait en heures permettent d'intĂ©grer les heures supplĂ©mentaires accomplies rĂ©guliĂšrement par un salariĂ© dans sa durĂ©e de travail. Ce forfait peut ĂȘtre prĂ©vu sur la semaine ou sur le mois pour tout salariĂ©. En revanche, une convention de forfait en heures sur l'annĂ©e ne peut ĂȘtre conclue que si un accord collectif le prĂ©voit. La durĂ©e du travail ne peut dĂ©passer la durĂ©e maximale quotidienne et hebdomadaire de droit commun. Les conventions de forfait annuel en jours sont detinĂ©s aux cadres et les salariĂ©s qui disposent d'une rĂ©elle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps. Ils peuvent se voir proposer une convention de forfait en jours, qui dĂ©compte le temps de travail sur l'annĂ©e en jours et non plus en heures. Les salariĂ©s sous ce rĂ©gime ne sont pas concernĂ©s par la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire du travail et sont exclus des dispositions relatives aux heures supplĂ©mentaires et aux durĂ©es maximales du travail. Le nombre de jours travaillĂ©s est fixĂ© Ă  218 par an. En cas de dĂ©passement, le salariĂ© doit rĂ©cupĂ©rer les jours travaillĂ©s en plus sous forme de repos. Mais il peut y renoncer, en accord avec son employeur, en contrepartie d'une majoration de salaire. Celle-ci doit ĂȘtre fixĂ©e par avenant Ă  la convention de forfait et ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  10%. Le nombre maximal de jours travaillĂ©s est fixĂ© par un accord collectif. A dĂ©faut, il est de 235 jours. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
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