ABMâEnsADâLa CitĂ© du design Paris/Saint-Ătienne 2019 D. Bihanic (sous la dir.), Design en regards 155 x 240 mm ISBN -4 EAN 9782821601154. List of authors: âą François Azambourg, Ăcole Nationale SupĂ©rieure de CrĂ©ation Industrielle (ENSCI-Les-Ateliers), Paris, France; Studio François Azambourg, Paris, France,Accueil LycĂ©e Annuaire des lycĂ©es Roubaix LycĂ©e professionnel privĂ© Saint François d'Assise PrivĂ© sous contrat Professionnel demi-pension Roubaix 59 avenue DE LA FOSSE AUX CHENES 542 59060 Roubaix Site web Classement des lycĂ©es pros de l'Etudiant Les formations Avis 3 Le LycĂ©e professionnel privĂ© Saint François d'Assise est un lycĂ©e professionnel privĂ© sous contrat situĂ© Ă Roubaix et faisant partie de l'acadĂ©mie de Lille. Il propose la/les sections Section europĂ©enne. Il dispose d'une restauration pour les Ă©lĂšves. Sur les 107 candidats ayant passĂ© le bac en 2021, 96% l'ont obtenu et 53% ont dĂ©crochĂ© une mention. Le LycĂ©e professionnel privĂ© Saint François d'Assise a obtenu une note de 13,5/20 au classement des lycĂ©es professionnels de l'Etudiant. Langue vivante 1 Anglais - 498 Ă©lĂšves Langue vivante 2 Allemand - 84 Ă©lĂšves Espagnol - 276 Ă©lĂšves Section europĂ©enne Taux de rĂ©ussite au bac du LycĂ©e professionnel privĂ© Saint François d'Assise % LycĂ©e professionnel privĂ© Saint François d'Assise Moyenne nationale Bac pro Bac pro mĂ©tiers du commerce et de la vente Option A animation et gestion de l'espace commercial 1re pro mĂ©tiers du commerce et de la vente Option A - 2 classes - 13 Ă©lĂšves en moyenne 2de pro MĂ©tiers de la Relation Client - 1 classe - 20 Ă©lĂšves en moyenne Terminale pro mĂ©tiers du commerce et de la vente Option A - 1 classe - 34 Ă©lĂšves en moyenne Bac pro mĂ©tiers de la sĂ©curitĂ© 1re pro mĂ©tiers de la sĂ©curitĂ© - 1 classe - 36 Ă©lĂšves en moyenne 2de pro mĂ©tiers de la sĂ©curitĂ© - 1 classe - 18 Ă©lĂšves en moyenne Terminale pro metiers de la securite - 1 classe - 38 Ă©lĂšves en moyenne Bac pro mĂ©tiers du commerce et de la vente option B prospection clientĂšle et valorisation de l'offre commerciale 1re pro mĂ©tiers du commerce et de la vente option B - 1 classe - 22 Ă©lĂšves en moyenne 2de pro mĂ©tiers du commerce et de la vente option B - 1 classe - 22 Ă©lĂšves en moyenne Terminale pro mĂ©tiers du commerce et de la vente option B - 1 classe - 15 Ă©lĂšves en moyenne Bac pro accueil-relation clients et usagers 1re pro accueil-relation clients et usagers - 1 classe - 6 Ă©lĂšves en moyenne 2de pro accueil-relation clients et usagers - 1 classe - 26 Ă©lĂšves en moyenne Terminale pro accueil-relation clients et usagers - 1 classe - 8 Ă©lĂšves en moyenne Bac pro gestion-administration 1re pro gestion-administration - 1 classe - 18 Ă©lĂšves en moyenne 2de pro gestion-administration - 1 classe - 22 Ă©lĂšves en moyenne Terminale pro gestion-administration - 1 classe - 21 Ă©lĂšves en moyenne CAP CAP agent de sĂ©curitĂ© CAP en 2 ans - 2e annĂ©e agent de sĂ©curitĂ© - 2 classes - 19 Ă©lĂšves en moyenne CAP agent polyvalent de restauration CAP en 2 ans - 2e annĂ©e agent polyvalent de restauration - 1 classe - 5 Ă©lĂšves en moyenne CAP en 2 ans - 1re annĂ©e agent polyvalent de restauration - 1 classe - 9 Ă©lĂšves en moyenne CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie, option polissage-finition CAP en 2 ans - 1re annĂ©e agent de sĂ©curitĂ© - 2 classes - 26 Ă©lĂšves en moyenne CAP employĂ© commerce multispĂ©cialitĂ©s CAP en 2 ans - 2e annĂ©e employĂ© commerce multispĂ©cialitĂ©s - 1 classe - 13 Ă©lĂšves en moyenne CAP en 2 ans - 1re annĂ©e employĂ© commerce multispĂ©cialitĂ©s - 1 classe - 20 Ă©lĂšves en moyenne Autres formations 3e prĂ©pa-mĂ©tiers - 2 classes - 14 Ă©lĂšves en moyenne Note moyenne 3,9/5 3 avis Donnez votre avis Ambiance entre Ă©lĂšves Exigence scolaire Soutien aux Ă©lĂšves Enseignement et professeurs Orientation Sport et culture grgr a publiĂ© un avis le 13/12/2012 5,0 Enseignement et professeurs Vous reprĂ©sentez l'Ă©tablissement et vous souhaitez rĂ©pondre Signaler Tony a publiĂ© un avis le 15/07/2012 3,2 Enseignement et professeurs Vous reprĂ©sentez l'Ă©tablissement et vous souhaitez rĂ©pondre Signaler naĂŻma a publiĂ© un avis le 02/12/2011 3,7 Enseignement et professeurs Vous reprĂ©sentez l'Ă©tablissement et vous souhaitez rĂ©pondre Signaler Tests Classement des lycĂ©es gĂ©nĂ©raux et technologiques Voir tous les classements Tous les articles sur le lycĂ©e Classement des lycĂ©es professionnels Voir tous les classements Les derniers articles publiĂ©s LĂ©cole maternelle et primaire Saint François dâAssise est un Ă©tablissement dâenseignement catholique sous contrat dâassociation avec lâEtat, situĂ©e dans la commune Aix-en-Provence (13080), dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne, en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. Cet Ă©tablissement privĂ© se compose de 10 classes, 3 classes de maternelles et 7 classes JACQUES DEHAENE BIOGRAPHIE 1809-1882 Jacques Dehaene-1809-1882 Jacques Dehaene? Pour neuf Hazebrouckois sur dix, câest tout au plus le nom dâune voie qui unit la rue Warein Ă la rue dâHondeghem. Et pourtant cet homme fut pendant cinquante ans, qui ne sont pas si Ă©loignĂ©s de nous, le plus important des Hazebrouckois. PrĂ©dicateur, poĂšte, directeur de conscience, fondateur du lycĂ©e des Flandres, de lâinstitution St-François dâAssise, du collĂšge des Dunes Ă Dunkerque, dâune institution Ă Gravelines, promoteur de la paroisse Notre-Dame, il a fait venir les capucins, créé plusieurs congrĂ©gations et a failli ĂȘtre dĂ©putĂ©. LâabbĂ© Lemire lui a consacrĂ© un livre de 592 pages et la ville fit donner la fanfare quand on apprit quâil avait refusĂ© la direction du sĂ©minaire de Cambrai pour rester dans les Flandres. Il Ă©tait nĂ© Ă Wormhout dans une famille trĂšs modeste, le 16 septembre 1809. RemarquĂ© pour sa ferveur et sa vivacitĂ© dâesprit, par le clergĂ© de Quaedypre, oĂč il passa son enfance, il apprit Ă dĂ©cliner " Rosa la rose " sur le rythmeâ poĂ©tique dâun tic-tac de moulin. Câest un meunier, M. Van Bockstael, qui lui procura les premiĂšres nourritures spirituelles. Quelques annĂ©es. plus tard, il arrivait, Ă pied, au collĂšge dâHazebrouck. Quatre classes au rez-de-chaussĂ©e du couvent des Augustins, pas de cour de rĂ©crĂ©ation, la place du MarchĂ© aux Chevaux en tenait lieu, le collĂšge Ă©tait dirigĂ© par un prĂȘtre, lâabbĂ© Delassus connu surtout pour avoir traduit en flamand une grammaire française. Jacques Dehaene fit des Ă©tudes de " biographie ", câest-Ă -dire " particuliĂšrement brillantes ".Il profita largement de lâenseignement qui lui fut donnĂ© et entra au sĂ©minaire de Cambrai. Toujours aussi ardent au travail, il excellait en discours latin. Et lâun de ses condisciples flamand, faisant allusion Ă son nom " Dehaene " le coq put Ă©crire au lendemain dâun examen " Notre petit Coq a chantĂ© plus fort que tous les Français " .OrdonnĂ© prĂȘtre le 17 Aout 1834 faute de ressources, sa famille ne put assister Ă la cĂ©rĂ©monie, Cambrai Ă©tait alors le bout du monde, il fut nommĂ© vicaire Ă Douai St-Jacques. il Ă©tait sur le point dâentrer chez les JĂ©suites quand la municipalitĂ© hazebrouckoise fit appel Ă lui. En effet, du cĂŽtĂ© des Augustins, rien nâallait plus. LâabbĂ© Delassus avait Ă©tĂ© remplacĂ© par un civil, Ce civil devait manquer de civilitĂ©. Les effectifs fondaient comme neige au soleil. De 80, les Ă©lĂšves passĂšrent Ă 30 puis Ă 15. Les conseillers municipaux parlĂšrent sĂ©rieusement de fermer lâĂ©tablissement et de transformer les subventions du collĂšge en quelques bourses dâĂ©tudes. LâabbĂ© Dehaene prit la relĂšve, aprĂšs avoir prĂ©parĂ© et passĂ© en quelques -semaines son baccalaurĂ©at. Il fut nommĂ© officiellement directeur le 23 janvier 1838. En octobre, il sâinstalle dans une maison situĂ©e en face de lâĂ©glise et qui sera le berceau du collĂšge des Flandres. En plus du latin et du français. il ouvre des cours de. mathĂ©matiques et ce qui parut une audace, une classe dâĂ©criture. Ce cours fut confiĂ© Ă Mr DesbuschĂšre, calligraphe rĂ©putĂ© qui remportait toutes les mĂ©dailles dâor dans les concours de maĂźtres dâĂ©criture. Câest lui qui calligraphiait les vĆux et souhaits sur les cartes de nouvel an que les imprimeurs offraient Ă leur clientĂšle, dĂšs le 1er dĂ©cembre. LâĂ©tablissement ne cesse de se dĂ©velopper. Une Ă©cole primaire supĂ©rieure est créée et annexĂ©e au collĂšge, de nouveaux locaux sont construits et le proviseur avance F pour faire transformer les mansardes en dortoirs. Il ne sera remboursĂ© quâaprĂšs sept ans de dĂ©marches et de rĂ©clamations. Dans la nuit du 16 au 17, un incendie dĂ©truisit lâĂ©cole de la Sainte-union qui jouxtait le collĂšge. On crut que le collĂšge lui-mĂȘme flambait. Les rĂ©pĂ©titeurs affolĂ©s criĂšrent " sauve qui peut ". On passa une partie du mobilier par la fenĂȘtre. Ce fut une panique indescriptible, LâabbĂ© Dehaene y vit plus tard le doigt de Dieu. Le conseil municipal qui se faisait tirer lâoreille pour quelques menues dĂ©penses, vota F pour lâagrandissement de lâĂ©tablissement qui se prolonge jusquâĂ la rue de la Paix. LâabbĂ© Dehaene, modeste pour lui, aimait lâapparat pour son Ă©tablissement. Il avait créé une sociĂ©tĂ© de musique dirigĂ©e par M. Verroust et qui remplaçait parfois la garde. Les distributions de prix Ă©taient de grandioses cĂ©rĂ©monies qui se dĂ©roulaient sous une tente dans la cour, et Ă©taient assorties de reprĂ©sentations. théùtrales. LâabbĂ© ne badinait pas avec la discipline. Un jour que les Ă©lĂšves avaient Ă©tĂ© bruyants il en mit 12 Ă la porte pour quinze jours. Parmi les punis se trouvait le fils du plus haut fonctionnaire de la ville. Le rayonnement de sa personnalitĂ© Ă©tait tel quâen 1845, il fut nommĂ© directeur du SĂ©minaire de Cambrai. Le maire obtint de Mgr Giraud quâil ne partit pas. Quand la nouvelle fut connue, la musique de la garde lui donna la sĂ©rĂ©nade. En 1850, au contraire, câest lui qui songe Ă quitter la ville. Il a Ă©tĂ© lâobjet dâintrigues mais pour Ă©viter une dĂ©cision trop brusquĂ©e, il dĂ©cide de partir en voyage. A son retour, dans la soirĂ©e, les habitants font des illuminations sur son passage. Toutes les fenĂȘtres sâallument .en signe de bienvenue et dâaccueil. Il restera. LâabbĂ© Dehaene nâhĂ©sita pas Ă sâengager dans lâarĂšne politique. 4000 personnes lâacclament Ă Morbecque et le dĂ©signent comme candidat rĂ©publicain conservateur aux Ă©lections. Il arrivera en tĂȘte dans la ville et les environs mais ne sera pas Ă©lu. Ses opinions politiques lui attirent lâhostilitĂ© du gouvernement. La victoire de Mr Plichon en 1863, sur le candidat gouvernemental, accroĂźt la malveillance officielle. Il est limogĂ©. Plusieurs professeurs dĂ©missionnent. Les Ă©lĂšves en profitent pour rĂ©aliser le rĂȘve de tous les Ă©lĂšves du monde ils fomentent une petite Ă©meute et commencent Ă dĂ©paver la cour. Sur les 150 Ă©lĂšves inscrits, il en restera 11 Ă son dĂ©part. sources La voix du Nord Dimanche 28 Mars 1965 Jacques DEHAENE "Cet homme de Dieu a exercĂ© dans le Nord un vaste apostolat... CâĂ©tait une nature dâĂ©lite. Il Ă©tait ardent comme un homme du midi, correct et digne comme un homme du Nord. Le collĂšge ne suffisait pas Ă son zĂšle, il Ă©vangĂ©lisait la Flandre. Il allait prĂȘchant avec une vĂ©ritable Ă©loquence en flamand et en français. Il nous donnait au collĂšge la lecture spirituelle quotidienne, le catĂ©chisme du dimanche, des sermons, les confessions. Il faisait le cours de philosophie, prĂ©sidait les conseils et dirigeait la congrĂ©gation. Il savait ĂȘtre extrĂȘmement bon et rĂ©serve tout Ă la fois. Jâeus le bonheur dâĂȘtre pendant quatre ans son pĂ©nitent."source LĂ©on Dehon NHV I 14r f. haut de page 1865- LA RĂVOCATION DE MONSIEUR DEHAENE L'ancien cloĂźtre et la tombe du pĂšre Isidore - cliquez pour agrandir- Le Principal du CollĂšge communal, Mr Dehaene devint insensiblement, pour lâAdministration civile de lâĂ©poque, un " fonctionnaire irrĂ©gulier et incorrect ". Le 8 mars 1865, il fut donc rĂ©voquĂ©, aprĂšs 28 ans de services irrĂ©prochables. DĂ©jĂ le 6 avril 1861, les Capucins avaient dĂ» quitter Hazebrouck. Leur sĂ©jour avait durĂ© peine sept ans. M. lâabbĂ© Dehaene se retira donc au couvent des Capucins, dont il Ă©tait un des trois propriĂ©taires. Tous les professeurs prĂȘtres du CollĂšge communal suivirent leur Principal aux Capucins. Il tenait sâĂ©tablir Ă Hazebrouck, oĂč il Ă©tait mieux placĂ© pour recueillir des vocations sacerdotales et pour les abriter. CâĂ©tait lâavis de tout le clergĂ©. " Ce grand diocĂšse de Cambrai nâa quâun Petit SĂ©minaire, perdu au fond du dĂ©partement. Vous allez Ă©tablir Ă Hazebrouck le Petit SĂ©minaire de la Flandre et du nord du diocĂšse ". Ce fut aussi lâavis de Mgr RĂ©gnier qui le nomma aussitĂŽt Chanoine honoraire. Le 16 juillet 1865, aprĂšs bien des difficultĂ©s et des dĂ©marches, M. Dehaene obtint lâautorisation dâouvrir une Institution libre, et le couvent des Capucins prit le nom dâInstitution Saint-François dâAssise. " Je la nomme du nom de Saint François dâAssise, ce grand saint que jâaime tant, parce quâil a tant aimĂ© le bon Dieu, parce quâil a tant aimĂ© les pauvres" Lettre de M. Dehaene. En deux mois 1/2 un Ă©tage fut ajoutĂ© aux bĂątiments primitifs pour les dortoirs des pensionnaires. Ce seront les dortoirs St François, St Louis et St Joseph. Les locaux furent transformĂ©s Ă la hĂąte la sacristie, les greniers et jusqu'Ă des Ă©tables furent affectĂ©s aux classes. Plus tard, Mr Dehaene construisit lâaile droite qui longe la rue Warein. La maison, inhabitĂ©e depuis quatre ans, secoua sa torpeur et son deuil. CâĂ©tait toujours le mĂȘme couvent, asile de priĂšre et de recueillement, avec son cimetiĂšre, au centre, entourĂ© dâun cloĂźtre, avec sa chapelle conventuelle, son beau retable monumental et sa cloche, dont le timbre argentin rappelle, de nos jours encore, un Ă©cho de monastĂšre. Le cloĂźtre tint lieu, dĂšs lors, de prĂ©au couvert; le cimetiĂšre, oĂč reposait le PĂšre Isidore, supĂ©rieur des Capucins, fut transformĂ© en jardinet et le potager converti en cours de rĂ©crĂ©ation. Lâaile gauche, avec le rĂ©fectoire actuel, date de 1886, aprĂšs la mort de Mr Dehaene le haut de page Mr Dehaene, Mr Baron et les professeurs en 1873 au dernier rang, Jules Lemire, alors surveillant - cliquez pour agrandir- MERCREDI 8 MARS 1865-L'arrivĂ©e de Jacques Dehaene Ă Saint-François extrait de "L'abbĂ© Dehaene et la Flandre", par Jules Lemire - 1891 La chapelle-1890 cliquez pour agrandir " DĂšs que jâai mis le pied Ă Saint-François, jâai senti je ne sais quel ineffable contentement. Du haut de son autel dĂ©sert depuis plusieurs annĂ©es la Sainte Vierge semblait nous dire " Soyez les bienvenus!" Tous ceux qui mâont suivi partageaient ma joyeuse confiance .En mĂȘme temps que son cĆur se remplissait de joie, sa poitrine se dilatait dâaise. â Nous avons ici un local spacieux et un ocĂ©an dâair et de lumiĂšre, avec une belle Ă©glise. Depuis que la disgrĂące mâa frappĂ©, je ne me suis jamais senti une santĂ© meilleure, ni un courage aussi mĂąle, ni une gaĂźtĂ© aussi franche et aussi naturelle. Je sens que Dieu mâa fait pour la lutte. Et un peu plus loin " Ma santĂ© est parfaite, je dors fort bien;merveille de DIEU aprĂšs tant de souffrances, je suis prĂȘt Ă tout entreprendre pour son amour."Le couvent des Capucins Ă©tait inhabitĂ© depuis trois ans. Le seul religieux qui le gardait avait dĂ» partir Ă cause du mauvais vouloir de lâadministration la solitude Ă©tait donc complĂšte. Les cellules, laissĂ©es dans leur Ă©tat primitif, nâoffraient au regard que des murs de briques nues. On Ă©tait au mois de mars. Il faisait froid. Rien ne donne froid et rien nâest triste comme une maison vide;et quand elle est de construction rĂ©cente, son dĂ©labrement ajoute Ă la tristesse de lâabandon celle dâun veuvage prĂ©maturĂ©. A lâarrivĂ©e de ses hĂŽtes inattendus, le couvent des Capucins secoua sa torpeur et son deuil. Dans les premiers jours, on n'avait ni feu ni meubles. M. Dehaene et ses collĂšgues durent aller prendre leurs repas en ville. Mais bientĂŽt arriva Rosalie, la bonne servante qui dirigeait la cuisine du collĂšge. Elle franchit non sans Ă©motion la clĂŽture du cloĂźtre, quâelle profanait en y entrant. On pendit la crĂ©maillĂšre. On eut un foyer. On mangea son pain. Puis la chapelle fut rouverte; lâautel se revĂȘtit de propretĂ© et de lumiĂšres ; la Sainte Messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e, et le DIEU de lâEucharistie reprit possession de son tabernacle. Les murs en tressaillirent de joie et la cloche, rĂ©veillĂ©e de son long sommeil, sonna en palpitant un angelus triomphal. Autour de la chapelle, les fleurs du jardin redressĂšrent leurs corolles ; depuis le dĂ©part du PĂšre Camille, elles ne savaient plus Ă qui sourire. Le printemps sâouvrait. Les arbres se hĂątĂšrent dâĂ©taler leur feuillage, et les oiseaux, heureux dâĂ©gayer des oreilles humaines, reprirent plus tĂŽt leurs doux concerts. Les maisons du quartier, attristĂ©es elles-mĂȘmes par le voisinage dâune grande solitude, semblaient prendre part Ă cette vie nouvelle et sâassocier Ă cette rĂ©surrection. haut de page LA RENTRĂE 1865 A SAINT-FRANĂOIS D'ASSISE Le sĂ©minaire avant 1900 - cliquez pour agrandir- La rentrĂ©e eut lieu le 9 octobre 1865 avec 15 professeurs et 175 Ă©lĂšves, dont 120 pensionnaires. CâĂ©tait un chiffre imposant pour lâĂ©poque. De 1868 Ă 1871, Charles Boute fut Ă©conome et Athanase Lagatie le remplaça de 1871 Ă 1883. Parmi les Ă©lĂšves se trouvait un enfant qui se prĂ©nommait RĂ©mi, originaire de Bambecque. Il allait ĂȘtre proclamĂ© bienheureux par le Pape Pie XII en 1955 RĂ©mi IsorĂ©. Deux ans plus tard, en Janvier 1867, dans ce petit SĂ©minaire qui nâĂ©tait encore quâune institution libre arriva en classe de 5° le petit Jules Lemire alors ĂągĂ© de 14 ans. Saint- François, annĂ©e 1870. "L'abbĂ© Dehaene et la Flandre", Jules Lemire-1891 cliquez pour agrandir A Saint-François, M. Dehaene put donner libre carriĂšre a son zĂšle, Ă ses exhortations. Nombreux sont ceux qui lui doivent leur sacerdoce ou les principes religieux qui inspirĂšrent toute leur vie. Sur les bancs du collĂšge ils ont entendu tant de fois le beau langage apostolique et ils ont eu si longtemps sous les yeux un modĂšle dâabnĂ©gation et de sacrifice. Un moment vint oĂč il fallut modĂ©rer les gĂ©nĂ©reux Ă©lans qui emportaient les jeunes gens vers les Missions. Il sâagit bien de 1870, lâĂ©poque de NapolĂ©on III. St François, sous la direction vigoureuse de son fondateur, Monsieur le Chanoine DEHAENE, Ă©tait bien vivant. Ăcoutons lâabbĂ© Lemire, dans son livre, " LâabbĂ© Dehaene et la Flandre " nous raconter les projets que lâon avait Ă St François, peu de temps avant quâune guerre malheureuse ne vint amoindrir notre pays" Monsieur Dehaene pensait Ă former une Association dâAnciens ĂlĂšves. Il voulut lâinaugurer par un banquet et une cĂ©rĂ©monie religieuse... AprĂšs rĂ©flexion, il se dĂ©cida pour la date du 22 septembre 1870. Il rĂ©servait, pour ce jour-lĂ , lâinauguration des orgues de St François, un bel instrument, sorti des ateliers Merklin-SchĂŒtze. Les invitations furent lancĂ©es le 9 juin. Elles mentionnaient ainsi le programme de la journĂ©eUne messe solennelle sera cĂ©lĂ©brĂ©e, le 22 septembre, Ă neuf heures du matin, Ă lâintention de tous les invitĂ©s, avec instruction par M. lâabbĂ© Ledein, ancien professeur du CollĂšge dâHazebrouck, ancien SupĂ©rieur du CollĂšge de Notre-dame des Dunes, Ă Dunkerque, actuellement du ClergĂ© de- Paris. Le banquet sera servi Ă une heure. A 3 heures 30 aura lieu la cĂ©rĂ©monie de la bĂ©nĂ©diction de lâOrgue, suivie de lâinauguration, pendant laquelle se feront entendre M. Renaud de Vilbac, grand Prix de Rome, organiste de St EugĂšne, et M. Charles Verroust, premier Prix de Basson du Conservatoire de Paris, ancien Ă©lĂšve du CollĂšge dâHazebrouck elle se terminera par un salut solennel, avec Sermon de circonstance par le prĂ©dicateur du matin . Arrivaient bientĂŽt de toutes parts, les adhĂ©sions chaleureuses des anciens Ă©lĂšves, tous heureux quâon leur fournĂźt lâoccasion de se revoir..., de resserrer les liens dâamitiĂ© formĂ©s sur les bancs du collĂšge, et de revenir, pour quelques heures, du moins, Ă lâinoubliable cordialitĂ© du premier Ăąge ". Mais brusquement, tous ces beaux projets furent anĂ©antis. Le 19 Juillet, la France dĂ©clarait la guerre Ă la Prusse. Le 4 aoĂ»t, les parents des Ă©lĂšves Ă©taient rĂ©unis Ă St François, selon lâexpression de Monsieur Dehaene, non pour " une distribution mais pour une proclamation des prix ". En effet, on peut lire sur la premiĂšre page du PalmarĂšs de lâannĂ©e 1869-70, cette mention " Les Ă©lĂšves ont fait spontanĂ©ment le sacrifice de leurs livres de Prix en faveur de lâArmĂ©e française sur le Rhin, en guerre contre la Prusse." HĂ©las, ce mĂȘme 4 aoĂ»t, câĂ©tait la dĂ©faite de Wissembourg et lâinvasion de lâAlsace. Les 1er et 2 septembre, Bazaine se laissait cerner sous Metz, Mac-Mahon capitulait Ă Sedan, lâempereur rendait son Ă©pĂ©e. Le 4 septembre, lâEmpire Ă©tait renversĂ©. Naturellement, Ă St François, il ne fut plus question dâinauguration dâorgues, de banquet, de rĂ©union dâanciens Ă©lĂšves, de fĂȘte quelconque.... haut de page La sociĂ©tĂ© Saint-Vincent de Paul vers 1870 1871 Jules Lemire, prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Saint-Vincent de Paul DĂšs le 26 Septembre 1865 eut lieu la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Saint-Vincent de Paul, sous la prĂ©sidence de ThĂ©ophile Deman. Elle se rĂ©unit ensuite chaque semaine pendant prĂšs d'un siĂšcle dans l'une des salles de l'Ătablissement. C'est Monsieur Baron qui la dirigeait Ă cette Ă©poque. Pendant l'annĂ©e scolaire 1870-1871, le secrĂ©taire de la sociĂ©tĂ© fut RĂ©mi IsorĂ© alors que Jules Lemire, alors Ă©lĂšve de RhĂ©torique en fut le prĂ©sident pendant l'annĂ©e scolaire 1871-72. Quelle Ă©tait la vie Ă St François vers les annĂ©es 1870 ? Un prospectus imprimĂ© par Mr Dehaene nous donne quelques informations. " Nous travaillons Ă faire lâĂ©ducation des enfants par tous les exercices propres Ă dĂ©velopper les facultĂ©s de lâĂąme et les facultĂ©s du corps et surtout par la religion, Ăąme et flambeau des lettres, des sciences et des arts... Une surveillance paternelle suit lâĂ©lĂšve toujours et partout, pour le former Ă lâamour de lâordre et du devoir. " Ce prospectus nous donne aussi des renseignements sur lâuniforme de rigueur Ă cette Ă©poque "redingote et pantalon noir donc pas de bas gilet noir pour lâhiver, blanc pour lâĂ©tĂ© ; boutons ronds en cuivre argentĂ© sur le gilet avec cet exergue "Institution Saint François dâAssise"; cravate blanche, casquette avec cordeliĂšre et broderie argent ; gants blancs". sources Un petit sĂ©minaire dans les annĂ©es 30- Jean Six haut de page JULES LEMIRE ĂLĂVE PUIS PROFESSEUR A SAINT-FRANĂOIS Extrait du livre d'or du sĂ©minaire signalant l'entrĂ©e en 5° de Jules Lemire en 1867 SCOLARITĂ DE JULES LEMIRE Les Ă©lĂšves en 1872 Jules Lemire, Ă droite, au premier rang - cliquez pour agrandir- A la fin de la premiĂšre annĂ©e scolaire, en 1867, il obtient un 2° prix d'instruction religieuse ainsi que d'histoire et de gĂ©ographie. ĂlĂšve brillant, il obtient en 3° le premier prix d'histoire, de gĂ©omĂ©trie, de thĂšme grec, de vers latins, d'instruction religieuse... en 1870 neuf premiers prix, et en 1872, 10 premiers prix. Ses condisciples sont alors Charles Patinier, futur prĂȘtre des missions Ă©trangĂšres, Mgr Bridoux qui entra chez les pĂšres blancs, Henry Vanhaecke, pĂšre du Saint -Esprit, Louis Dromaux, qui fut seul survivant de la caravane de 10 missionnaires entrĂ©e la premiĂšre au TangaNika. C'est le 10 AoĂ»t 1872 que Jules Lemire dĂ©croche deux baccalaurĂ©ats Ă Saint-François Ăšs lettres et Ăšs sciences . JULES LEMIRE PROFESSEUR De 1873 Ă 1876 il devient "professeur-abbĂ©" en tant que grand sĂ©minariste, surveillant en 1873-74, professeur de troisiĂšme en 1874-1875, puis professeur adjoint de philosophie en 1875-76. En mai 1876, sur l'ordre de son supĂ©rieur, L'abbĂ© Lemire, ainsi que les autres professeurs du petit sĂ©minaire, invitent les habitants d'Hazeebrouck Ă signer la pĂ©tition demandant le maintien de la loi de 1875 sur l'enseignement supĂ©rieur. C'est en 1878 que lâadministration diocĂ©saine le nomme professeur au petit SĂ©minaire dâHazebrouck Il y enseigne la philosophie de 1878 Ă 1881, puis la rhĂ©torique jusquâĂ son Ă©lection en 1893. Mr Lemire fut donc professeur pendant 20 ans Ă St François sous la direction de Mr Dehaene et de Mr Baron. C'est Ă cette Ă©poque que l'abbĂ© Lemire qui Ă©volue vers une acceptation de la RĂ©publique, ressent lâhostilitĂ© de son entourage de son supĂ©rieur lâAbbĂ© Baron, du doyen de St Ăloi Ă Hazebrouck et des notables de la ville qui restent farouchement conservateurs. Finalement lorsqu' il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1893, Mr Baron lui demande de quitter St François. sources Un petit sĂ©minaire dans les annĂ©es 30- Jean Six - l'abbĂ© Lemire par jean-Robert et Gabriel Remy 1929-Librairie Plon- Un prĂȘte dĂ©mocrate par Mayeur. haut de page Mgr BRIDOUX - P. Bd. 1852-1890 Mgr Bridoux cliquez pour agrandir Vicaire Apostolique du Tanganika nĂ© Ă HĂ©nin-LiĂ©lard P-de-C. le15 janvier 1852 ; ordonnĂ© prĂȘtre Ă Maison-CarrĂ©e Alger le 24 octobre 1874 professeur au Petit SĂ©minaire indigĂšne avant son ordination, il le suit, en novembre 1874, Ă Saint-Laurent dOlt Aveyron ; retour, en septembre 1876, Ă Maison-CarrĂ©e, pour enseigner lâarabe aux novices et aux scolastiques. SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral en 1877, Assistant en 1878, il fut, cette mĂȘme annĂ©e placĂ© Ă la tĂȘte de lâĂ©cole apostolique de Saint-EugĂšne, puis Ă la tĂȘte du noviciat en Vicaire gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© en 1883, provincial de Tunisie en 1886 et supĂ©rieur du scolasticat. Ălu ĂvĂȘque titulaire dâUtique et Vicaire apostolique du Tanganika Afrique Ă©quatoriale, rĂ©gion des grands lacs, il fut sacrĂ© Ă Paris le 8 juillet 1888, par Son Ăminence le Cardinal Lavigerie. CâĂ©tait le premier Ă©lĂšve de Saint-François Ă©levĂ© Ă lâĂ©piscopat. Trois jours aprĂšs 11 juillet, il Ă©tait Ă Hazebrouck avant de partir pour sa mission lointaine, il voulait visiter le berceau de sa vocation et saluer ses anciens maĂźtres. La semaine suivante, il sâembarquait Ă Marseille et parvenait au lac en janvier 1889. Le 21 octobre 1890, il succombait Ă la fiĂšvre hĂ©matĂ©mique, au cours dâune visite Ă la station de Kibanga, sur la rive occidentale du lac, au nord de la citĂ© actuelle dâAlbertville. haut de page Le RĂ©mi ISORE, RĂ©mi IsorĂ© cliquez pour agrandir Le RĂ©mi ISORE, martyr en Chine, bĂ©atifiĂ© par le Pape Pie XII en 1955 nĂ© Ă Bambecque le 29 juin 1832. EntrĂ© Ă Saint-François dâAssise en 1865 ; en " sixiĂšme ", oĂč il remporte tous les premiers prix, avec celui de bonne conduite ; il passe, lâannĂ©e suivante, en "quatriĂšme", oĂč il va rejoindre le futur Mgr Bridoux et les futurs PĂšres T. Dromaux, E Lebeau, C. Patinier et H. Vanhaecke. RĂ©mi IsorĂ© quitte Hazebrouck aprĂšs sa philosophie, en 1875, va faire une seconde annĂ©e de philosophie au Grand SĂ©minaire de Cambrai, et, aprĂšs trois annĂ©es de professorat Ă Notre Dame des Victoires, Ă Roubaix, il entre dans la Compagnie de JĂ©sus, Ă Amiens, en 1875 Il fait profession le 21 novembre 1877, et enseigne pendant deux ans 1878 et 1879 au collĂšge de la Providence, Ă gĂ©nĂ©reux, il soffrit, en 1880 pour le ZambĂšze, oĂč les missionnaires tombaient comme des mouches. Il ne put partir quâen avril 1882, mais pour la Chine, dans la mission du TchĂ©li-Sud-Est. il Ă©tudia dâabord le chinois, puis la thĂ©ologie, fut ordonnĂ© prĂȘtre le 31 juillet 1888, nommĂ© prĂ©fet au collĂšge de Tchang-Kia-Tchoang en 1888, puis missionnaire Ă Tchao-Kia-Tchoang en 1897, et ministre ou directeur de section au Wei-Hsien. Venu Ă Sien-Hsien le 16 juin 1900 pour faire sa retraite et passer quelques jours de vacances, il constata que de grands troubles Ă©taient imminents. Il voulut retourner immĂ©diatement Ă son poste, au danger. Les chrĂ©tiens lui conseillĂšrent dâĂ©viter la ville de Ou-i. "Je veux, leur rĂ©pondit-il, repasser par Ou-i, oĂč je viens de voir le PĂšre Andlauer, qui est dans les transes sâil y a danger, je serai avec lui.". Parti de Sien-Hsien vers 1 heure du matin, le lundi 18 juin, il arriva Ă Ou-i peu aprĂšs midi. AussitĂŽt aprĂšs son entrĂ©e, on ferma les portes de la ville. La rĂ©sidence fut assaillie le lundi soir, et surtout la journĂ©e du mardi. Vers 5 h. 1/2 le 19 juin 1900, les Boxeurs firent irruption et tuĂšrent les deux PĂšres, qui sâĂ©taient rendus Ă la chapelle, au pied de lâautel. haut de page 1872 Mgr FERRANT Monseigneur Ferrant Vicaire Apostolique de Kian-Si-Sept Chine nĂ© Ă Wervicq-Sud le 2 juillet 1859 Ă©lĂšve au Petit SĂ©minaire dâHazebrouck, 1872-1878 entrĂ© dans la CongrĂ©gation de la Mission le 6 septembre 1880 vĆux le 8 dĂ©cembre 1880 ; Ă Vernhout Hollande en 1882 ordonnĂ© prĂȘtre Ă Paris le 7 juin 1884 ; dĂ©part pour la Chine en 1884, et directeur au Grand SĂ©minaire de Ning-Po nommĂ©, en juillet 1898, coadjuteur de Mgr Bray, Vicaire apostolique du TchĂ©-Kiang et sacrĂ© Ă Ning-Po le 2 octobre 1898 ;Ă©lu, le 24 septembre 1905, ĂvĂȘque titulaire de Barbalis et Vicaire apostolique du Kiang-Si septentrional dĂ©cĂ©dĂ© Ă ShanghaĂŻ le 5 novembre 1910. haut de page Les grandes Ă©tapes de Saint-François On peut distinguer quatre pĂ©riodes dans lâexistence de lâInstitution Saint-François dâAssise 1865-1873 De 1865 Ă 1873, Institution de plein exercice, comprenant les humanitĂ©s et les cours de français. En dĂ©cembre 1873. le Cardinal RĂ©gnier, tout en conservant les cours de français, la transforma en Petit SĂ©minaire. " Elle lâĂ©tait de fait, Ă©crit-il, " au vĂ©nĂ©rĂ© fondateur, par le grand nombre de prĂȘtres quâelle donnait au diocĂšse; elle le sera dĂ©sormais de droit, elle en aura le titre et les prĂ©rogatives ". Son Ăminence rĂ©alisait ainsi un des dĂ©sirs les plus ardents de qui sâĂ©criera en annonçant la nouvelle aux familles "PrĂ©cieuses vocations ecclĂ©siastiques, câest pour vous dĂ©couvrir, pour vous exciter, pour vous conduire Ă un heureux terme, que je suis entrĂ©, il y a 40 ans," dans la carriĂšre de lâenseignement ". 1879-1894 De 1879 Ă 1894, le Petit SĂ©minaire ne comporte plus de cours de français mais garde encore une division dâexternes. A partir de 1894 , lâinternat Saint-François dâAssise est purement "Petit SĂ©minaire" Les successeurs de M. Dehaene ont gardĂ© avec amour et avec respect les rĂšglements, les traditions et surtout lâesprit de Saint-François. 1882- La fin de Mr Dehaene en 1881 Monsieur Dehaene officiellement dĂ©missionnaire pour raison de santĂ© cĂšde la place Ă Mr Baron, qui Ă©tait son bras droit depuis 20 ans. Mr Dehaene dĂ©mĂ©nage au 32 rue d'Aire le 8 Novembre 1881. Il accepte cette disgrĂące avec humilitĂ©. Il dĂ©cĂ©da le samedi 15 Juillet 1882. Le jour de ses funĂ©railles, toutes les maisons de la rue dâAire furent garnies de tentures blanches et sobres. Le pavĂ© Ă©tait jonchĂ© de fleurs et de verdure. Deux souscriptions furent ouvertes par ses anciens Ă©lĂšves. Elles ont permis dâĂ©lever un monument, funĂ©raire au cimetiĂšre dâHazebrouck et dâinstaller une plaque commĂ©morative au sĂ©minaire. Cette plaque porte en latin lâinscription suivante D. O. M. Ce monument a Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă leur trĂšs aimĂ© et trĂšs regrettĂ© pĂšre en JĂ©sus Christ, homme trĂšs puissant en parole et en Ćuvre, excellent Ă©ducateur de la jeunesse, MaĂźtre Pierre Jacques Dehaene, supĂ©rieur pendant 45 ans, dâabord du collĂšge dâHazebrouck, puis du sĂ©minaire de cette ville, chanoine honoraire de lâĂ©glise de Cambrai en tĂ©moignage de vĂ©nĂ©ration et de gratitude par ses fils et Ă©lĂšves qui gardent son souvenir. NĂ© lâan du Seigneur 1809, il sâest acquittĂ© dignement et saintement de son ministĂšre de prĂȘtre pendant 47 ans. Il est mort dans la paix du Seigneur, lâan du Christ 1882. Quâil repose en paix. En mai 1889, le conseil municipal dĂ©cida de donner son nom Ă une rue dâHazebrouck. haut de page
Regardez un peu, les p'tits lutins de la maternelle en 1956!!!! En plein jardinage!!! hihihihi!!! Ils sont vraiment mignons!!!! Se serait rigolo, qu'une personne se reconnaisse sur l'une de ces quatre photos. Dans les annĂ©es 1950 Ă 1970, l'Ă©cole "les Sapins" n'Ă©tait pas mixte, les filles Ă©taient dans la cour du haut et les garçons dans celle du bas. En 1950, pĂ©riode de Babyboom, l'Ă©cole a ouvert une classe sous le prĂ©aux dans la cour des filles ainsi qu'une autre sous le prĂ©aux dans la cour des garçons aujourd'hui, la salle de relaxation et la bibliothĂšque. En 1959, avec l'afflut d'enfants, une classe a dĂ» ĂȘtre ouverte dans les anciens baraquements aujourd'hui, devenue les toillettes, et la salle de chant. Le Directeur de l'Ă©cole se nommait Monsieur DUR pour les garçons. Il enseignait la 1Ăšre, L'Ă©quipe pĂ©dagogique se composait de la suivante - Monsieur BLANCHARD, la 2de ; - Monsieur BARRET, la 3Ăšme , - Monsieur PIEDNOEL, la 4Ăšme ; - Monsieur CHERRIOT, la 5Ăšme ; - Monsieur BONAVE, la 6Ăšme ; - Monsieur TRETOUT, la 7Ăšme. Cette photo nous montre que la classe comptait une trentaine d'Ă©lĂšves et qu'ils Ă©taient vĂ©tus d'une blouse grise. L'Ă©quipe pĂ©dagogique des filles Ă©tait composĂ©e de - Madame TRETOUT, Directrice ; - Mademoiselle BLANGY qui enseignait la 2Ăšme dans le baraquement ; - Madame HAMEL la 2Ăšme ; - Madame GOUELLAIN-COINTRE la 3Ăšme ; - Madame FAUCON qui enseignait la 3Ăšme dans le couloir entre mesdames GOUELLAIN et JOLLY - Madame JOLLY la 4Ăšme ; - Madame QUIBEL la 5Ăšme puis remplacĂ©e par Madame BURNEL Ă sa retraite ; - Mademoiselle LIOT la 6Ăšme secondĂ©e par Madame BARRET dans la classe sous le prĂ©au dans l'Ă©cole des filles. Cette photo de 1957, reprĂ©sente la classe de filles de 2Ăšme avec Madame HAMEL. Classe de Madame HAMEL... Classe de 1Ăšre de Madame TRETOUT, Directrice, en 1960. Les enfants utilisaient des plumes avec des encriers. Le mobilier Ă©tait entretenu par les Ă©lĂšves. ils les nettoyaient et les ciraient. Les enfants avaient deux rĂ©crĂ©ations par jour, une le matin et une l'aprĂšs-midi. Ils bĂ©nĂ©ficiaient d'un verre de lait le matin Ă la rĂ©crĂ©ation de 10 heures. Leur jour de congĂ© Ă©tait le jeudi, et ils avaient de l'Ă©cole le samedi toute la journĂ©e. Aussi, les deux Ă©coles disposaient d'une infirmiĂšre, Mademoiselle LECOQ. Elle passait tous les lundis matin dans chaque classe et demandait aux aux Ă©lĂšves d'ĂŽter une chaussure ainsi que la chaussette pour vĂ©rifier si le pied Ă©tait propre. Elle vĂ©rifiait Ă©galement la propretĂ© des mains. Cette infirmiĂšre resta Ă l'Ă©coles des Sapins pendant toute sa carriĂšre professionnelle. Elle se maria et devint Madame BUQUET. Elle fut dĂ©corĂ©e par Jean Lecanuet Ă l'Ă©poque, Maire de Rouen. Monsieur LAURENT, professeur de chant, donnait des cours de musique et de chant aux Ă©lĂšves. Il venait une fois par semaine avec son guide chant. Les filles et les garçons se rĂ©unissaient pour chanter et jouer de la musique. Ils devaient noter sur un cahier de notes de musique qu'ils jouaient. Les Ă©lĂšves avaient des Ă©valuations qui Ă©taient notĂ©s dans un carnet de notes se prĂ©sentant de la façon suivante Les Ă©lĂšves restaient sept annĂ©es Ă l'Ă©cole Ă©lementaire de la 7Ăšme Ă la 1Ăšre. Ils sortaient de la primaire Ă l'Ăąge de 14 ans avec un certificat d'Ă©tudes Ă©quivalent au brevet des collĂšges de nos jours. Les enfants pratiquaient Ă©galement des activitĂ©s sportives et obtenaient un brevet sportif voir ci-dessous qui leur permettait d'obtenir des points supplĂ©mentaires pour le cerficat d'Ă©tudes. Un spectacle de fin d'annĂ©e, avant les fĂȘtes de noĂ«l Ă©tait organisĂ© au sein de l'Ă©cole. Devant les parents et les enseignants... Tous, effectuaient des danses. Ils Ă©taient vĂ©tus des mĂȘmes tenues.... Chaque annĂ©e, les Ă©lĂšves de 2de et 1Ă©re effectuaient des voyages. Cette photo de 1958, montre les Ă©lĂšves accompagnĂ©es de Madame TRETOUT,Madame HAMEL et Madame GOUELLAIN, institutrices et Mademoiselle LECOQ, infirmiĂšre,lors d'une visite des grottes de Han-Sur-Less en Belgique. Toutes les institutrices ainsi que l'infirmiĂšre de l'Ă©cole accompagnaient les Ă©lĂšves lors des voyages organisĂ©s. Sur ces photos, elles effectuaient un tour en bateau mouche, lors d'un voyage Ă Dinan en Bretagne. Cette photo a Ă©tĂ© prise lors d'un vogage d'Ă©cole en 1958. Les garçons partaient Ă©galement en voyage d'Ăšcole. Ces photos ont Ă©tĂ© prises lors d'un voyage Ă Saint-Malo en 1958. Les Ă©lĂšves de l'Ă©cole prĂ©paraient tout au long de l'annĂ©e scolaire la fĂȘte de la jeunesse qui se dĂ©roulait au mois de juin. Deux bateaux de pĂȘcheurs fournis par Monsieur PIEDNOEL, instituteur avaient Ă©tĂ© transportĂ©s dans l'Ă©cole pour l'occasion. Un dans la cour des filles.... ... et un autre dans la cour des garçons. Ces deux bateaux ont Ă©tĂ© transportĂ©s en camion jusqu'Ă l'entrĂ©e du stade DIOCHON afin que les filles et les garçons dĂ©filent ensemble. En 1960, la fĂȘte de la Jeunesse a eu lieu le 19 juin. Elle Ă©tait prĂ©sidĂ©e par Monsieur LAVALADE, Ă©lu de la mairie de Rouen. Les garçons Ă©taient entraĂźnĂ©s par Monsieur PIEDNOEL, instituteur. ...et les filles par Madame GOUELLAIN. Les enfants Ă©taient habillĂ©s de la mĂȘme façon tout en blanc avec un Ă©cusson, reprĂ©sentant l'Ă©cole Ă laquelle ils appartenaient tenues fournies par la commune. 170 Ă 180 Ă©lĂ©ves partaient de l'Ă©cole et dĂ©filaient jusqu'Ă la place des BruyĂšres. Sur la photo ci-dessous, les enfants dĂ©filaient sur les rames du tramway. LĂ , ils dĂ©filaient devant l'Ă©glise Saint-Ouen Ă Rouen. Les garçons jouaient chacun d'un instrument de musique. Le dĂ©filĂ© se terminait par un spectacle dans le stade Robert Diochon avec toutes les Ă©coles de Rouen rĂ©unies. En fin d'annĂ©e scolaire l'Ă©cole organisait une remise de prix, les meilleurs se voyaient dĂ©cerner un prix d'honneur et un prix d'excellence. Cette photo reprĂ©sente les garçons le jour de la fĂȘte de la jeunesse en 1970. Leurs costumes Ă©taient encore identiques. Celle-ci pour les filles. Pour information, 70 Ă©lĂšves des annĂ©es 1945 Ă 1947 se sont retrouvĂ©s 50 ans aprĂšs, lors d'un repas en novembre 2008 au restaurant "La BerteliĂšre" voir photo ci-dessous. Certains d'entre eux se sont immĂ©diatement reconnus, d'autres non. Tous Ă©taient trĂšs heureux de se revoir. N'est-ce pas formidable!!! Cet article vous a plu, vous rappelle des souvenirs, alors n'hĂ©sitez pas Ă laisser vos commentaires!!!
UneĂ©picerie solidaire implantĂ©e au cĆur dâun lycĂ©e : câest Ă Roubaix et sans Ă©quivalent en France. Professeur de vente au lycĂ©e Saint-François dâAssise, Farid Achouche, Ă lâorigine de lâĂ©picerie solidaire, a Ă©galement connu lâentrepreneuriat. DâoĂč ses convictions en matiĂšre de pĂ©dagogie de projet. « Mes Ă©lĂšves de- Former le cĆur et l'intelligence, pour servir demain - Contact Contact Si vous avez la moindre question, nâhĂ©sitez pas Ă nous envoyer un message, nous y rĂ©pondrons le plus rapidement possible.